La maison viticole Robert Mondavi et deux vins en héritage

L’Héritage de Robert Mondavi et deux grands vins

Robert Mondavi et sa famille ont changé le monde du vin en Californie. Lors de son départ pour les vignes éternelles, nous avions fait une page pour plusieurs médias sur ce grand de notre monde que nous avions rencontré deux fois pendant la décennie 80. Sa passion et sa détermination ont contribué à faire connaître le vin californien sur la scène internationale . Pour la fête des pères, nous vous suggérons deux vins avec une touche féminine si vous avez le budget.

J’ai retrouvé dans un répertoire de la SAQ de 1986, deux de ses vins, en vente dans ce qu’on appelait les Maisons des vins, le zinfandel  1979 était 13,95$ et le Opus one 1982 , était 72,48$ . A vous de voir les prix actuels. Nous avions dégustés , des Opus one, nous ne saurions dire quel était le millésime . Mondavi a inspiré bien des vignerons et bien des familles dans le domaine du vin.  Avec Trump les ventes étaient en chute, de nombreux canadiens n’en achetaient plus, espérons que cela ne se reproduira plus,   

winemaker_genevievejanssensLors d’une de nos visites , nous avions rencontré une jeune dame, qui parlait français, elle venait de France. Si je me souviens bien , c’est la directrice de la vinification actuelle Geneviève Janssens, qui est arrivée fin des années 70. (Photo) C’est le vignoble le plus visité par notre équipe, en dehors du Québec depuis 4 décennies.  La famille Mondavi est venue d’Italie, en 1906. Sa famille, achète ensuite un vignoble historique, le Charles Krug, tout le monde y travaille pendant des décennies. Une dispute familiale fait que Robert quitte la famille.

A 53 ans, en 1966, dans la Napa, il fonde sa propre entreprise avec sa petite famille, ce qui deviendra une des plus connues du pays, sinon du monde. Il expérimentera des technologies, et réussira des vins uniques qui sont encore populaires de nos jours comme le Fumé Blanc, un sauvignon que nous buvons souvent. Il va se trouver des partenaires célèbres , comme le baron Philippe de Rothschild avec qui il fonde l’Opus One Winery.  Il prend des ententes avec la célèbre famille Frescobaldi en Italie. On aussi rencontré son partenaire en Amérique du Sud , Eduardo Chadwick de la maison Errazuriz du Chili. Il fut un des premiers, sinon le premier à organiser des visites œnologiques et artistiques pour le commun des mortels. Depuis la Californie attire plus de monde pour le vin que tout autre attraction  y compris Disneyland. En 2001, il fonde Copia un centre qui réunit, les arts, le vin et la gastronomie et cela continue, car son vignoble sert souvent pour de nombreuses activités artistiques. Robert Mondavi  prend de l’âge, et reçoit en 2004 une offre qu’on ne peut pas refuser, plus d’un milliard américain et des poussières , il vend . Il est depuis passé dans les vignes éternelles, à l’âge de 94 ans, en 2008. Son frère Peter est parti le rejoindre en 2016, à 101 ans. Une preuve que le vin est bon pour la santé. Comme sommelier, je dois avoir servi des centaines de bouteilles de Mondavi, je me souviens d’avoir fait pour les Disciples, une soirée tout Mondavi , il y a plus d’une décennie. Tous ses vins ont un bon rapport qualité-prix. Il en a 16 sur nos tablettes.

Voici deux vins pour célébrer Papa 

Il nous restait une bouteille en cave du Napa Valley Cabernet sauvignon. Le meilleur du vignoble To Kalon, et de celui de Stag”s Leap.  86% cabernet sauvignon, 7% merlot, 4% petit verdot et le cabernet franc vient finir le tout. Encore une vrai beauté, riche, généreux, intense, harmonieux, des vins qui méritent le prix si vous en avez les moyens cette année. Les parfums sont en parade presque, sur plusieurs nez, nous avons du cassis, du fruit noir, du bois, du cacao, du café, du cuir neuf comme une nouvelle automobile a dit un de nos dégustateurs, avec des nuances de boite d’épices, la bouche richement texturée reprend graduellement le tout et la finale est longue , longue , longue, il faut bien entendu le carafer une bonne heure, il peut faire du temps au cellier. Un grand vin du samedi soir, avec des viandes. Le 2019 est enfin arrivé.   https://www.saq.com/fr/255513

Le 2e vin The Prisoner 2021 a une histoire qui passe chez Mondavi.  

Dave Phinney  se retrouve en 1995, à Florence pour étudier, et il tombe dans le vin si on peut dire. A son retour en Arizona, il termine ses études, puis se rend peu de temps après dans la Napa Valley, chez Roberto Mondavi auprès duquel il acquiert une grande et précieuse expérience. Très vite, il en arrive à la conclusion première que la qualité d’un vin est celle des raisins, élémentaire. Il cherche alors d’excellents raisins afin de produire pour lui et ses amis, un vin à son goût – de son premier millésime aujourd’hui légendaire, il remplit à peine quelques centaines de bouteilles. Pour rendre hommage aux gens qui ont forgé l’état, il nomme son entreprise The Prisoner, nous avions dégusté le vin sur place, ici dans un salon avant la pandémie, et nous venons de recevoir juste à temps pour Papa leur vin rouge unique. Je résume son histoire, depuis la sortie du premier millésime du « Prisoner » l’objectif est de produire un vin de méditation, on en dit que c’est un plaisir de dégustation singulier, remarquable par sa texture et sa présence en bouche. C’est une femme qui signe le vin, l’œnologue Chissy Wittman qui suit le tout du début à la fin. Elle fait partie des femmes influentes du vin de l’état. 

Ce vin historique est une réussite qui parle de tradition italienne et du temps des colonies en Californie , il y a une oeuvre d’art sur la bouteille et dans le contenu. C’est une gravure du célèbre peintre Francisco de Goya. Une image qui accompagne Dave et le fascine depuis longtemps déjà, depuis qu’un jour de Noël ses parents lui ont offert une gravure de ce chef d’œuvre. Revenons au vin, un assemblage judicieux de zinfandel, de cabernet sauvignon de charbono et de la syrah. Le site du monopole parle aussi de petit syrah.  Le cépage charbono peu connu donne des vins sombres et capiteux. Un séjour en barriques diverses et cela donne un vin riche en saveurs, tout est en équilibre et d’une complexité remarquable, on manque de mots pour décrire le tout. Certains chroniqueurs parlent d’un vin monument pour l’état et plusieurs le classent dans les plus grands de l’état. Une sarabande aromatique à partir du 2 nez nous envahit, du fruit mûr, intense, moka, tartes , bois des tropîques,. un peu de minéral au nez, épices en finale la syrah nous parle doucement. La bouche avec des tanins présents mais affinés par la carafe nous reprend avec des nuances affirmées les parfums en ajoutant un peu de vanille, de poivre rose a dit un de nos dégustateurs et la finale s’étire, tout un choix pour papa.  58,50$ dans environ 150 magasins et Rosemère en a pour vous. Le prix ici est une aubaine car en Californie il est presque au même prix en dollars américains: https://www.saq.com/fr/12182753

Notre collègue Claude en a aussi parlé avec les vignobles collaborateurs dans cette chronique. Passez voir cela pour tout savoir : https://vinformateur.com/prix/the-prisoner-2018-napa-valley/

Le monopole voisin la LCBO annonce leur cabernet sauvignon 2019 à 69,95$ dans la Vintages du 24 juin. Ces deux vins auraient pu faire du temps au cellier sans problèmes, c’est dommage , il fallait les boire pour en parler. Vous pouvez  vous inscrire à l’info-lettre pour tout savoir ce qui se passe sur place.   http://www.robertmondaviwinery.com/

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