Nous venons de terminer un duo québécois au triple: Des gens d’ici, qui écrivent de la ville de Québec sur ces crimes qui se passent au Québec. Le lien en est que ce sont des humains sans scrupules qui en exploitent d’autres, surtout sur le plan sexuel. Le premier est de notre reine du crime dans la langue de Molière et l’autre d’un prof qui ne fait pas que donner les cours, il les met en pratique aussi.
Le 1er est autour du 50e de l’autrice. Sa parole contre la mienne, un roman bien d’actualité.
Myriam est une jeune journaliste assoiffée de justice. Déterminée à révéler au grand jour les agressions sexuelles commises par un animateur vedette dont a été victime l’une de ses amies, elle se lance à la recherche d’autres femmes ayant subi le même sort. Mais en s’intéressant d’un peu trop près au passé et à l’entourage de cet homme, elle découvre de terribles vérités qui la plongent au coeur d’une enquête d’une ampleur inimaginable, dans laquelle se mêlent jeux de pouvoir, liens inavouables, trahisons, d’abus et meurtres. Avec l’aide d’un policier aussi tenace qu’elle, Myriam tente par tous les moyens de lever le voile sur ces crimes et, surtout, d’épingler les responsables. Cela ne sera pas facile vu la position des gens dans la société et dans les médias, diantre que cela suit l’actualité, plusieurs crimes du genre ne seront jamais punis, car c’est long et compliqué d’amener les coupables en justice. Elle veut faire la justice, parfois celle des médias est plus facile, et il faut faire attention, ne pas se fier aux médias sociaux et au tribunal du peuple.
Chrystine Brouillet chez DRUIDE dans la collection Reliefs
www.leslibraires.ca/livres/sa-parole-contre-la-mienne-chrystine-brouillet-9782897115715.htm
Le 2e est encore plus sombre, si possible. Sans la peau est noir, sur les mafias russes et libanaises qui sont sans pitié pour leurs victimes.
Et le titre est vrai comme vous verrez au fil de votre lecture. Le 4e nous en dit: Tandis que le détective Xavier Martel tente de camoufler l’acte terrible qu’il a commis, un ressortissant russe est trouvé mort dans un conteneur au port de Montréal. Qui est-il? Et pourquoi la structure atomique du Krokodil, cette drogue dévastatrice surnommée l’héroïne des pauvres, est-elle tatouée sur son corps? Malheureusement cette drogue plus que dévastatrice existe bien. Les deux mafias exploitent les jeunes filles des pays de l’est. Forcé de reprendre du service comme freelance à la demande de la GRC, Martel mène l’enquête tel qu’il l’entend et doit se frotter à la dangereuse mafia russe montréalaise. Argent sale, trafic humain et crimes violents l’entraîneront de la métropole aux confins du Québec, où il risquera une fois de plus sa vie afin de contrecarrer les plans d’un homme prêt à tout pour défendre les siens. Les gens ne sont pas ce qu’ils semblent êtres, il sera maintes fois en danger, et ceux et celles qu’il aime aussi. Tout cela se termine un peu dans le grand nord en motoneige. Le prof de littérature policière du collégial s’impose aussi comme auteur. Son héros est presque correct comparé à d’autres, alcooliques et incontrôlables.
Steve Laflamme, 340 pages d’un milieu sombre, aux éditions de l’Homme. Addictif comme le Krocodil.
www.leslibraires.ca/livres/sans-la-peau-steve-laflamme-9782761957335.html
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