"Décision après 50 ans :Innovation et Passion" | Cite Boomers

Comment retrouver la passion de vivre à 50 ans ?

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Combien de gens se retrouvent après cinquante ans +, à un carrefour de leur existence, à un point tournant décisif où ils auront à décider s’ils veulent orienter différemment leur vie, faire un pas vers le « nouveau » ou se cramponner dans la sécurité que leur apporte leur passé pour s’y établir à demeure. Jadis, je me suis retrouvé moi-même sur cette frontière inconfortable quoique décisive, et j’ai dû faire mon choix pour retrouver la passion de vivre à 50 ans.

J’ai opté pour le nouveau, vous devez bien le deviner. Malgré tous les bouleversements que cette décision impliqua en moi et autour de moi, je ne l’ai jamais regretté, car je savais pertinemment que commencer à s’endormir dans sa propre vie, c’est aussi le début de la mort. Le sommeil n’est-il pas le pire ennemi de cet enfant en soi qui cherche constamment à s’exprimer, s’éclater et vivre pleinement chaque seconde qui passe ?

Ceux qui opteront pour la deuxième alternative, la voie de « l’endormitoire », prendront habituellement un sérieux coup de vieux, et cela, en très peu de temps, tandis que les autres qui, tout comme moi, auront choisi de mordre dans la vie et de trouver eux-mêmes leur passion de vivre se verront rajeunir à vue d’œil. Il ne faut jamais oublier que le corps obéit fidèlement à tout ce que lui dicte ou lui fait croire son esprit. À ce sujet, laissez-moi vous raconter une anecdote qui prouve bien que tout ce que l’on dit ou enseigne est bien souvent à acquérir soi-même..

Il y a de cela quelque temps, en plein cœur d’une période creuse de ma vie, je me suis laissé aller progressivement et sans m’en rendre compte, sur une pente dangereuse empreinte de négativité. Je venais de passer le cap des cinquante-cinq ans et je commençais à me convaincre qu’il fallait absolument que je me sente vieux. Au fil des jours, d’insoutenables pensées défaitistes étendaient subtilement leurs tentacules en moi. Je vous le dis, je pensais même à faire mes pré arrangements funéraires, ce qui, pour moi, est un signe indéniable que quelque chose ne va pas… Vous voyez le tableau ? De semaine en semaine, ma santé déclinait. Au lieu d’être motivé comme à l’habitude par ces jeunes gens pleins de rêves que je rencontrais, je refoulais et diminuais les miens croyant que, de toute façon, je n’aurais plus suffisamment de temps pour les réaliser. Quelle horreur, quand j’y pense, moi qui, normalement, avais jusqu’ici plutôt tendance à nourrir des rêves insensés. Je me revois encore, ce midi-là, glissant lourdement mes pieds sur le trottoir humide, le dos courbé par le répit et la fatigue accumulée. Je me rendais manger des sushis avec un de mes amis que je n’avais pas vu depuis longtemps. Après les salutations d’usage et le papotage habituel des retrouvailles, il se mit à me regarder intensément, scrutant mon âme de ses yeux de laser. Devant ma mine déconfite, il me demanda illico ce qui se passait, lui qui savait lire en moi comme dans un livre ouvert ! Sachant que je ne pouvais lui mentir, et je lui racontai sans ambages mes récentes déveines et l’ampleur inhabituelle du flot de pensées destructrices qui me submergeait depuis quelque temps.

— Eh ! Ho ! André, intervint-il tout à trac en me coupant la parole. Mais c’est quoi tout ce bazar ? Arrête immédiatement cette descente aux enfers, sinon c’est tout ton corps qui va réagir à tes pensées, et tu risques de prendre un méchant coup de vieux. Devant son commentaire plus que pertinent, je demeurai muet.— Tu sais André, continua-t-il avec autant d’ardeur, toutes les cellules de ton corps ne font qu’obéir aux ordres que leur donne ton mental. Alors, fais gaffe, les rides ne se creusent pas toutes seules !

Je réalisai alors, et sans l’ombre d’un doute, que si je continuais à me morfondre dans cette voie de la dévalorisation, je pouvais me retrouver six pieds sous terre plus vite que prévu à bouffer les pissenlits par la racine. Je me ressaisis aussitôt et pris la décision de me reprendre en charge au plus tôt, ce que je fis sans tarder… En réalité, ce que fit cet ami, ce midi-là, c’est me sauver la vie… C’est aussi simple que cela. Il m’attrapa alors que j’étais en pleine chute, à quelques mètres de m’écraser au sol.

C’est comme si je m’étais jeté du toit d’un édifice de trente étages et qu’une main m’avait miraculeusement attrapé par le bras à mi-chemin de ma descente pour me ramener d’un coup sec à l’intérieur. Inutile de vous dire que ce n’est pas seulement avec l’estomac plein de sushis que je sortis de ce dîner, mais avec les yeux pétillants et particulièrement brillants. Dans les quelques heures qui suivirent, je me sentis renaître à la vie et cessai de vieillir par en dedans. Je retrouvai par le fait même ma joie d’antan et… ma passion de vivre !

 Si vous êtes actuellement vous-mêmes en chute libre, il n’en tient qu’à vous de saisir la main que je vous tends à mon tour et de vous reprendre en charge pendant qu’il en est encore temps !
Par André Harvey
www.andreharvey.info

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