Les femmes écrivent de plus en plus, c’est une tendance qui finira un jour peut être à être 50-50 , les livres écrits selon les genres. Voici des écrits de femmes , qui nous démontrent avec des faits et un peu de fiction que les femmes peuvent faire leur place, mais que rien n’est facile surtout en 2023 .
Le 1er est Femmes de désordre , un histoire de 1948 dans le Red Light.
Les affaires roulent, dans le Red Light. Les tenancières de ce qu’on appelle pudiquement les « maisons de désordre » font oublier aux vétérans ce qu’ils ont vu en Europe, et n’ont aucun mal à convaincre les agents sous-payés de la Moralité de détourner les yeux. La situation est nettement moins rose pour les femmes qui sont à leur emploi. En dénonçant leurs conditions de vie déplorables dans le Montréal-Matin, Suzanne Gauthier dérange beaucoup de monde. Depuis quelque temps, la journaliste se sent épiée, mais quand elle tente de convaincre son ami Marcus O’Malley de prendre ses inquiétudes au sérieux, le sergent-détective fait la sourde oreille. Il faut dire qu’il n’est pas le plus fin limier de la Sûreté provinciale… Dans ce grand polar noir à la fois truculent et sensible, Catherine Côté dépeint avec justesse les mutations profondes que traversait la société québécoise d’après-guerre. On voulait aider tout le monde , les hommes et les femmes. Montréal attirait des gens de toute l’Amérique pour bien des raisons.
Pacifique Plante et un encore plus connu Jean Drapeau vont changer tout cela. Le Red light ne sera plus jamais le même.
Chez VLB. https://leslibraires.ca/livres/femmes-de-desordre-catherine-cote-9782896499878.html
Le 2e est Par la Faute d’Emmelie
En cet automne 1821, un vent de prospérité souffle sur Chambly. Un pensionnat pour jeunes filles vient d’ouvrir ses portes, l’avenir économique du village semble assuré par l’inauguration d’une compagnie de transport maritime, les habitants peuvent compter sur un nouveau médecin…Chambly et son fort sont dans notre histoire depuis le XVIIe siècle, le pensionnat a réellement existé, actuellement une école de la région porte le nom réel de la fondatrice, tout cela est sur le web. Et Salaberry était un peu comme l’autrice le décrit. et sans Molson également qui disait que les québécois n’étaient pas d’affaire. Il voulait tout contrôler y compris les médias. Emmélie Boileau, directrice de l’École des Demoiselles, savoure son succès : sa détermination lui a permis de gagner le soutien du curé de la paroisse et de son père,…La rougeole fait des siennes, et un drame arrive qui va changer la vie de tout le monde. Qui est coupable ? Un plan nous aide un peu retrouver cela, de nos jours, un bon mélange d’histoire et de fiction , l’École a existé.
Louise Chevrier excelle dans ce genre de livres historiques, aux éditions Hurtubise. https://www.leslibraires.ca/livres/par-la-faute-d-emmelie-louise-chevrier-9782897816537.html
Le 3e: Insaisissable a été lu en premier mais il n’était pas disponible dans la langue de Molière .
Jessica Williams vient de perdre son emploi. Pour décanter la situation, elle décide de s’envoler vers une plage au Mexique. Alors qu’elle attend à l’aéroport, elle rencontre une autre Jessica Williams, qu’elle surnomme Jessica Deux. Amusées par la coïncidence, les deux femmes apprennent à se connaître et échangent leurs informations. De retour à New York, une semaine plus tard, la voyageuse découvre toutefois que son compte en banque a été dévalisé. Les caméras de surveillance confirment ses soupçons. La coupable est Jessica Deux. Il ne faut pas tout avoir sur son téléphone intelligent, sinon tout peut vite s’envoler . Frustrée devant l’impuissance de la police, la malheureuse est bien décidée à retrouver elle-même l’arnaqueuse. Or ses recherches lui apprennent qu’il existe des dizaines de personnes portant le même nom qu’elle. Comment repérer la bonne ? Convaincue de ne pas être la première victime de cette fraude, la jeune femme lance un appel à tous sur les réseaux sociaux. Très vite, des pistes surgissent. Mais les menaces ne se font pas attendre non plus. Elle découvrira toute une histoire avec plein de rebondissements, une histoire bien de son temps. L’autrice était avocate avant de se lancer à temps plein d’ans l’écriture. Catherine McKenzie chez Goélette.
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