Ce dimanche est la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Et le thème de l’édition 2023 : les langues autochtones ! touche toute notre équipe, nous en avons d’origine autochtone. C’est une journée célébré dans le monde entier, l’UNESCO s’efforce de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur.
Le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca (quelle année !). Ce 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains tels que Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. C’est pourquoi, cette date ô combien symbolique pour la littérature universelle, a été choisie par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel. En 2023, les livres sont plus populaires que jamais les derniers chiffres nous disent que dans le monde entier, il se publie 2,700 livres par jour, 365 jours par année.
Défendre et promouvoir la diversité linguistique et le multilinguisme est une priorité des Nations Unies et il y a tout juste un an, nous sommes entrés dans la Décennie internationale des langues autochtones (2022-32). Les langues autochtones et locales sont inscrites dans la charte du réseau Capitale mondiale du livre qui reconnaît diverses formes de littérature avec le livre comme support mais également à travers les traditions orales. Pour cette Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, l’UNESCO met l’accent sur les langues autochtones.
Sur les quelque 7 000 langues existantes – dont beaucoup sont en voie de disparition rapide – la majorité est parlée par des peuples autochtones qui représentent la plus grande part de la diversité culturelle mondiale. Les Nations Unies n’imposent aucune restriction quant aux personnes ou aux cultures qui peuvent être qualifiées d’autochtones, d’ailleurs nous connaissons tous des communautés autochtones dans notre pays ou parmi les personnes avec lesquelles nous avez travaillé à l’étranger.
Notre équipe a écrit une quinzaine de guides et d’albums pour trois maisons d’éditions sur deux décennies, et même avec plus de 100,000 copies vendus dans une dizaine de pays francophones cela couvrait à peine nos frais de voyage et des salons du livre vu que c’était des albums et des guides de voyage. Au Québec , peu de gens vivent de leur plume si nous pouvons dire. La plupart sont des profs. Passez relire nos collègues qui en parlaient et cela est encore vrai : https://ici.radio-canada.ca/actualite/enjeux/reportages/2003/031209/ecrivain.shtml
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