Cinquante:Changement, acceptation de soi et épanouissement

La cinquantaine au féminin

À la cinquantaine sur le plan physique, fini les petits désagréments mensuels qui nous rendaient la vie compliquée et la ménopause, on assume à coups d’hormones qui bannissent symptômes et humeurs débilitantes.

Sur le plan familial, les marmitons ont déserté le nid, allégeant machines à laver et épiceries. C’est le congé du suivi des études, de l’organisation des vacances et du taxi. Certes, nous restons des mères aimantes et disponibles, mais au loin, tirant notre révérence sur leur vie. En nous libérant de ces fonctions, temps libre et tranquillité d’esprit deviennent notre lot, qui toutefois n’est pas sans laisser un vide affectif, par manque d’habitude de s’occuper de soi.

Sur le plan professionnel, dans la cinquantaine règle générale les preuves sont faites bien que pour certaines ce soit le temps des passions à réaliser, une femme sur trois restants encore très active durant cette période. C’est la période du désengagement social pour mieux s’engager envers soi-même, enfin ! Une vie moins pressée et moins stressée. Mais qu’en est-il du plan affectif ?

On n’a pas vu le temps passé et les rides nous plisser. Nous faisons face à un obstacle de taille qui est la peur de vieillir. La femme doit rester jeune à tout prix, c’est un des dictas de la société, la florissante industrie des cosmétiques le confirmant. Nous ne sommes plus ce que nous étions à trente ans, mais alors pourquoi encore se comparer au lieu de porter un regard indulgent face à nos pattes d’oie et cheveux d’argent ?

L’instinct de séduction est à l’aube de tous ses tourments
Car la cinquantaine est cruciale puisque c’est l’âge où on ne procrée plus, où on devient grand-mère avec tout ce que cela implique de gratifiant, tout en basculant dans le camp des vieilles. Et l’attitude des hommes, qui même à corps défendant, penchent dans le camp des jeunes, n’est pas sans nous ramener ce constant débilitant. Car nous vivons dans un monde qui dépend de la perception des hommes, donc un monde qui a de la difficulté à accepter la valeur du monde intérieur des sentiments et de la vie affective.

Dans cet univers, les femmes sont plutôt évaluées au poids et au sex appeal, ce qui fait défaut chez certaines, allant jusqu’à en perdre leur estime d’elles-mêmes. Certes plusieurs d’entre elles se négligent, deviennent passives et carburent aux émissions de télé. Tandis que d’autres prennent soin d’elles-mêmes et s’élèvent au-dessus de ce conformisme social, devenant bienveillante à l’égard de ce corps transformé, n’en faisant plus un ennemi, mais un bon compagnon de route qui nous accompagne pour les trente prochaines années.

Mieux vaut donc l’apprécier et le chouchouter et il y aura bien un homme qui saura apprécier ces valeurs intérieures, voulant être témoin de ces petits gestes d’amour qui ensoleillent les relations humaines. Car vivre ce qu’on a le goût de vivre et dévorer la vie, c’est l’épanouissement qui nous attend si on assume bien sa cinquantaine.

Par Carole Le May,
éditrice www.citeboomers.com

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