Nous allons faire une exception pour son album, et en parler , de son tout nouvel album solo, écouté en numérique. La misère des riches. Pour ce nouvel album, Dominic Dagenais désirait revenir aux sources, revenir à ses premiers amours musicaux: le résultat est un country-folk convaincant et honnête, direct et droit au but, qui n’est pas sans rappeler les Beau Dommage ou les Tire le Coyote de ce monde. ET chapeau pour la barrique de vins. Nous résumons le communiqué.
Alors que Dominic a écrit, composé et réalisé l’entièreté de ce nouvel album, il a fait appel à quelques amis de longues dates, que l’on reconnaîtra sans nul doute: le magicien harmoniciste Dave Harmo que Dominic a rencontré par l’entremise des Jeudis Taxi à la Chasse-Galerie, Guillaume Leduc à la batterie, Dakota Johnson au pedal steel, Grégoire Pinchaud au violon, et Francis Collard au mixage et au mastering. Ces dix nouvelles pièces que nous dévoile aujourd’hui Dominic sont énergiques, colorées et dynamiques tout en restant simples dans leurs arrangements et sans jamais négliger leur accessibilité. Avec La misère des riches, Dominic Dagenais nous fait tantôt danser, tantôt réfléchir, nous émeut souvent: un album qui nous accompagne aisément dans les moindres moments. Pour tous les adeptes d’analogue, l’auteur-compositeur-interprète a préparé un pressage limité sur vinyle qui sera prochainement disponible.
La table est mise pour l’album avec la pièce d’introduction, morceau d’éloge à la campagne inspiré par le père de Dominic, « C’est en campagne », un air d’antan, témoin toutefois de son époque. On enchaîne aussitôt avec le premier extrait précédemment paru sur laquelle l’artiste embrasse plus fortement ses inspirations country, l’entrainante « Riche et célèbre » où l’on fabule naïvement de gagner à la loterie. On ralentit quelques moments pour une humble interprétation country du classique de Richard Desjardins, « Quand j’aime une fois, j’aime pour toujours », sur lequel Dave Harmo prête son harmonica pour une prestation bien sentie faisant grand honneur à l’original. Le rythme s’accélère à nouveau avec la ludique « Son père », avant de se reposer quelques instants à « Blanc-Sablon », fantasme de bout du monde où Dominic nous invite à déposer nos pieds sur les galets du village le plus éloigné du Québec, au fin fond de la Côte-Nord, à la frontière-même du Labrador — manière de partir sans réelle attache, tout en restant — en quelque sorte — à la maison.
La seconde moitié de l’album nous fait voyager encore, mais cette fois-ci à travers diverses histoires d’amour, physiques autant que métaphoriques. Le départ de ce road trip se fait en force avec la mélodieuse « Là où la vie », hymne amoureux à la vie à deux: le temps d’une chanson, oublier tous les tracas pour qu’il ne reste que la joie et le bonheur de l’instant partagé. On se laisse ensuite emporter par les grooves estivaux de « Mon été », voyage vers nulle part où l’amour dicte la voie à suivre. Puis, on arrive sans tarder à l’intersection des ballades de Pink Floyd et du western, où s’installe « Ce soir », un doux rêve d’une soirée en couple. Mais tout ce qui monte doit redescendre, et l’on sent le voyage tirer à sa fin avec « Tu t’en vas », mélodrame de l’inévitable. Finalement, on termine en douceur, alors que fleurit un candide amour de cour d’école où le narrateur chante la pomme dans sa propre tête à sa « Gabrielle ».Album passionné de Dominic Dagenais — qui nous accueille à bras ouvert dans son univers country folk, parfois festif, parfois oisif, toujours engageant —, La misère des riches se retrouve dès aujourd’hui sur toutes les plateformes numériques. ET citons le regretté Coluche avec la photo.
Roulant sa bosse dans l’industrie musicale depuis plus de 20 ans, l’auteur-compositeur-interprète montréalais Dominic Dagenais est aussi créateur, réalisateur et performeur https://passeport.ca/dominic-dagenais-lance-riche-et-celebre/
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