Le cercle vicieux du sommeil des boomers et l'incidence sur leur santé

Les boomers plus touchés par le manque de sommeil

sommeil

Depuis une décennie, on note une tendance à la baisse de la durée et de la qualité du sommeil, tendance qui se poursuit depuis la pandémie et qui a des effets néfastes sur la santé  de toutes les générations notamment les boomers. Et plusieurs souffrent de l’apnée sans le savoir.

Si vous êtes un baby-boomer, il est probable que vous ayez une relation plutôt compliquée et malsaine avec le sommeil, à une période de votre vie où vous en avez le plus besoin. Une  étude menée par le Conseil canadien pour un meilleur sommeil révèle en effet qu’en dépit du fait qu’à mesure que l’on vieillit le sommeil devient de plus en plus important pour la santé, les baby-boomers n’ont pas suffisamment de sommeil de qualité et négligent cet élément crucial dans le maintien d’un mode de vie sain. Soixante-treize pour cent des baby-boomers estiment qu’il est très important d’avoir une bonne nuit de sommeil et ce, encore plus maintenant qu’il y a dix ans. Pourtant, 42 % admettent dormir moins longtemps qu’il y a dix ans et 44 % indiquent que la qualité de leur sommeil s’est elle aussi détériorée. De plus, dans dix ans, un quart des personnes interrogées s’attendent à dormir encore moins qu’aujourd’hui.

“Le sommeil est un remède largement négligé par les baby-boomers canadiens, indique la Dre Johanne Blais, médecin de famille spécialisée en la santé de la femme, à l’Hôpital St-François d’Assise à Québec. Il s’agit d’une génération “sandwich” : beaucoup s’occupent de leurs enfants et de leurs parents, prennent leur retraite plus tard et maintiennent un rythme de vie soutenu, sans se rendre compte à quel point leur corps et leur besoin de sommeil changent avec les années. L’une des principales recommandations pour améliorer la santé et réduire le stress chez les baby-boomers est de s’assurer d’avoir un sommeil de meilleure qualité – et cela signifie accorder une plus grande attention à ses habitudes de sommeil et à son lit.”

LE CERCLE VICIEUX DU SOMMEIL ET DE LA SANTÉ DES BOOMERS
Les pressions que subissent les baby-boomers se reflètent dans ce qui les empêche de dormir. Un énorme 60 % des personnes sommeilinterrogées indiquent que c’est d’abord le stress qui perturbe leur sommeil, suivi des effets du vieillissement et la pandémie élémentaire . En outre, plus de 25 % disent éprouver de la difficulté à dormir en raison d’un mal de dos ou d’autres problèmes de santé (29 % et 27 % respectivement).
Et malgré ce manque de sommeil ou cette perturbation du sommeil, les baby-boomers négligent le sommeil de qualité et le relèguent très loin dans la liste de ce qui compte le plus pour eux afin de maintenir un mode de vie sain. Seulement six pour cent des baby-boomers croient que le sommeil est un élément clé d’une vie en santé. Ce sont plutôt la réduction du stress, l’exercice et le maintien d’une bonne forme physique qui arrivent en tête de liste. Et pourtant, selon Dre Blais, l’un ne va pas sans l’autre. “De toute évidence, il y a un rapport entre le sommeil et la santé que les baby-boomers n’ont pas encore compris, et ça correspond tout à fait à ce que je constate dans ma propre pratique, commente la Dre Blais. On accuse le stress, les douleurs corporelles et les troubles de santé de nuire à la qualité du sommeil ou de le perturber, alors qu’en fait, le manque de sommeil aggrave ces problèmes. En réalité, un sommeil de qualité sur un matelas confortable réduit le stress, renforce le système immunitaire, soutient le dos et aide le corps à récupérer. C’est un concept de base trop souvent oublié.”

CHANGEMENTS CORPORELS, CHANGEMENT DE MATELAS
Nous passons le tiers de notre vie à dormir sur notre matelas, et pour la génération des baby-boomers, beaucoup de changements sommeilsurviennent au cours de ces quelque 30 ans de vie. Ceux-ci peuvent avoir une incidence sur le confort, le soutien et la propreté d’un matelas. Par exemple, le gain de poids ou la ménopause, qui provoque de l’insomnie et augmente les sueurs nocturnes, de même que des troubles respiratoires qui peuvent être exacerbés par un vieux matelas, sont tous des facteurs qui, selon Dre Blais, devraient inciter les baby-boomers à examiner ce sur quoi ils dorment.

Le sondage mené par le Conseil canadien pour un meilleur sommeil révèle qu’un baby-boomer sur cinq dort sur le même matelas depuis plus de dix ans et que 30 % ont le même matelas depuis plus de cinq ans. En outre, le tiers des personnes interrogées indiquent qu’elles n’ont jamais songé à changer de matelas ou qu’elles ne prévoient pas le changer avant au moins dix ans encore. “Les baby-boomers devraient considérer leur matelas comme un accessoire santé. S’assurer de passer une nuit de sommeil confortable grâce à un matelas qui leur convient, c’est vraiment un minimum, affirme Dre Blais. A mesure que le corps et le besoin de sommeil changent, le matelas doit être changé pour continuer à procurer un bon soutien. Les baby-boomers doivent donc vérifier régulièrement leur matelas pour s’assurer qu’il est toujours confortable et le remplacer tous les dix ans.”

RECOMMANDATIONS POUR AMÉLIORER VOTRE SOMMEIL AINSI QUE VOTRE SANTÉ
“Les baby-boomers forment un groupe très dynamique et exigent beaucoup d’eux-mêmes, alors que leur corps subit de profondes transformations, explique la Dre Blais. De ceux qui subissent un haut niveau de stress aux sportifs vieillissants qui en demandent encore sommeilbeaucoup à leur corps et qui ont besoin de récupérer, en passant par les 58 % de femmes de cette génération qui souffriront d’insomnie pendant la ménopause, les Canadiens de la quarantaine à la soixantaine peuvent améliorer leur qualité de vie en profitant des bienfaits du sommeil.”

–   Si vous avez mal au dos, faites des étirements matin et soir et prenez un bain ou une douche ou un bain chaude avant de vous coucher.
–   Si vous êtes tendu, identifiez la source du stress et réglez la question pendant la journée. Gardez un calepin près de votre lit pour y inscrire quelques notes de dernière minute et établissez une routine, comme la lecture, pour vous détendre avant de vous endormir.
–   En matière d’activité physique, agissez selon votre âge. Les activités sportives trop intenses peuvent provoquer des douleurs et des courbatures et avoir une incidence sur votre sommeil. Par contre, les baby-boomers sédentaires devraient entreprendre un programme d’exercices réguliers pour rester en forme et favoriser le sommeil.
–   Vérifiez régulièrement le confort, le soutien et la propreté de votre matelas. Les sueurs nocturnes, de même que les acariens et autres allergènes, peuvent déclencher des troubles respiratoires. Remplacez votre matelas tous les huit à dix ans.

Pour infos  et répondre à un questionnaire qui vous aidera à déterminer si vos habitudes de sommeil ont des effets néfastes sur votre santé, visitez :   www.meilleursommeil.ca

AUTRES RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
–   Seulement six pour cent des baby-boomers croient que la qualité du sommeil est un facteur important dans le maintien d’un mode de vie sain. Parmi les facteurs les plus souvent mentionnés, on trouve notamment : réduire la quantité de stress ressenti (22 %), faire de l’exercice ou garder la forme (21 %), avoir une alimentation équilibrée (18 %) et avoir une belle relation avec son conjoint (18 %).
–   Les femmes de la génération des baby-boomers accordent une plus grande importance au sommeil que les hommes. En effet, 79,4 % d’entre elles disent que c’est très important, contre 65,3 % des hommes.
–   Plus les baby-boomers avancent en âge, moins ils dorment : 46,3 % des personnes de 53 à 62 ans dorment moins aujourd’hui qu’avant, comparativement à seulement 39,4 % des personnes de 43 à 52 ans.
–   Ce sont les baby-boomers de la Colombie-Britannique qui ont la moins bonne qualité de sommeil. C’est en effet le cas de plus de la moitié d’entre eux (54 %), suivis de près par les Ontariens (50,1 %).
–   Dix-huit pour cent des baby-boomers plus âgés (de 53 à 62 ans) disent que dormir sur un vieux matelas ou sur un matelas inconfortable perturbe leur sommeil.
–   En matière d’éléments perturbateurs du sommeil, le quart des baby-boomers indiquent que le comportement de leur partenaire pendant son sommeil les réveille, et encore le quart déclarent ne pas avoir suffisamment de temps dans une journée pour faire tout ce qu’ils doivent faire, et donc que c’est le sommeil qui en souffre.

Il y a longtemps que la science s’intéresse au sommeil, et les spécialistes ne cessent de faire des découvertes qui ont une influence majeure sur nos vies. Le scientifique et prolifique Martin Carli mentionne la fascinante capacité du cerveau de se « nettoyer » la nuit, comme un lave-vaisselle! Bien reposé, on serait mieux disposé à s’ouvrir aux autres.

APNÉE DU SOMMEIL : Quels sont les signes ?
L’apnée du sommeil  ou communément appelée l’apnée obstructive du sommeil (AOS) est une maladie très courante dont souffrent des millions de personnes qui ne le savent pas et s’accentue en vieillissant. Les statistiques affirment que 2 % des femmes adultes et surtout ménopausées ainsi que 4 % des hommes adultes souffrent de ce problème. Toutefois, peu importe le sexe si vous êtes en surpoids et si un membre de la famille en souffre, il y a risque de développer également cette affection. Mais quels sont les signes ? Ceux-ci se caractérisent par une obstruction complète ou partielle des voies respiratoires entraînant une diminution ou une pause de la respiration pendant le sommeil où les muscles sont plus détendus, y compris les muscles qui maintiennent la gorge ouverte car normalement, la gorge reste ouverte pendant le sommeil. Cependant, les personnes ayant la gorge étroite connaissent un affaissement des voies respiratoires pendant leur sommeil en raison du relâchement des muscles. Ce phénomène entraîne des pauses respiratoires appelées apnées obstructives du sommeil. Les ronflements forts sont un des symptômes car ceux-ci se produisent lorsque l’air circulent dans une voie respiratoire rétrécie, ce qui fait vibrer les tissus environnants. Toutefois,  tous les ronfleurs ne souffrent pas d’apnée obstructive du sommeil.

Il importe donc de faire un test de dépistage dont le test d’Epworth, un moyen fréquemment utilisé pour le dépistage de l’apnée du sommeil. Ce questionnaire, de quelques minutes seulement, mesure votre degré de somnolence durant le jour. Si tel est votre cas, il importe de consulter un inhalothérapeute.

Apnée du sommeil

 

 

 

 

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