Avec les jours sombres et froids qui finiront bien par arriver, un bon livre est une belle manière de s’évader. L’automne 2023 a été notre record de livres lus et réceptionnés depuis 3 décennies . Du jamais vu. Plus d’Une centaine à date avec nos comités de lecture . Tout le monde écrivait pendant la pandémie, , certains livres sont passés dans nos courriels et nous n’avons pas demandés de service de presse. La semaine prochaine pas celle de l’action de grâces la suivante , il y aura le salon du livre de l’Estrie à Sherbrooke .
Voici 4 livres d’ici qu’il faut prendre le temps de lire pendant ce bel automne à date. Trois sont les derniers des auteurs ou autrices , vous verrez pourquoi . Tous sont à lire pour les 14 à 114 ans.
Le 1er : son premier. 
Je suis Pompéi retrace le destin d’Alice, survivante d’une enfance profondément malheureuse. Avec Paul, elle pourra enfin concrétiser son rêve de devenir mère et d’avoir une famille bien à elle. Mais le grondement d’une violence ordinaire et silencieuse refait surface et l’histoire se répète. Pour les hommes qui n’aiment pas les femmes, les enfants deviennent une arme redoutable. Alice glisse alors dans un cauchemar qui l’engloutira toute entière. Figée dans une peine aussi dure que la pierre, contre toute attente, une main tendue l’aidera à se relever. Bien que la douleur d’Alice ne pourra jamais s’éteindre, cette voix complice viendra apaiser, en quelque sorte, son tourment intérieur.
Écrire fait du bien, ce livre est tout un cri du coeur. La pauvre est sans cesse victime des hommes, son père, ensuite nous n’en dirons pas plus. Nous aurions aimés que l’homme prenne un peu plus la poussière à la fin. Cela nous fait un peu penser à la série avec Roy Dupuis en intervenant. Souhaitons lui une vie meilleure.
Ava Rose Riverin, sans doute un nom de plume, aux éditions Château d’encre . Demandez -le au groupe d’Amélie : https://www.leslibraires.ca/livres/je-suis-pompei-ava-rose-riverin-9782924847343.html
Le 2e Havre St-Pierre est un voyage d’un néo- québécois
Il est décédé depuis peu de temps, il était d’origine libanaise, arrivé ici depuis longtemps. On dit orphelin quand on perd son père, sa mère ; je n’ai pas trouvé d’équivalent pour une soeur morte dans la fleur de l’âge. 
Ni en français ni en arabe. Je suis orphelin de soeur. Karam Abou-Karam, se sentant vieillir, convainc son frère Farid de faire le voyage avec lui de Montréal jusqu’à la Côte-Nord. C’est un pèlerinage tardif, dernier hommage à leur soeur Salwa, décédée toute jeune à Havre-Saint-Pierre, cinquante et un ans plus tôt. Disons que si c’est basé sur la réalité, cela devait être rare dans le temps une famille libanaise sur la Côte Nord. Pour le peuple libanais la famille c’est toujours important. Salwa nous parle elle nous dit qu’elle est morte du froid, sans doute de pneumonie. Sa mère tenait un magasin . On va verser un peu d’arak sur sa tombe.
Abla Farhoud a donné à son ultime roman une composante chorale, les deux frères se relayant sur la route pour raconter leur version de l’histoire familiale, leur soeur méditant depuis l’au-delà sur sa courte vie. Cela fait un peu sur- réel, et en même temps, on découvre leurs vies . 154 pages qui se lisent presque d’une traite, sur le patio. VLB éditeur
Demandez -le au groupe d’Amélie : https://leslibraires.ca/livres/havre-saint-pierre-abla-farhoud-9782896499564.html
Le 3e : Ignacio et ses femmes n’a rien à voir avec les anges de Charlie , le dernier d’un grand du genre
Ignacio Caras, la trentaine, venu on ne sait d’où, très secret de ses origines, beau et plus que séduisant, s’immisce tout doucement dans la vie de femmes beaucoup plus âgées que lui, allant jusqu’à les épouser tour à tour. Mais comment fait-il pour réussir ces coups de maître ? Il a une mission que vous découvrirez à la fin. IL a mis en place toute une arnaque avec des mariages chez nos voisins et le divorce aussi.
De Cécile à Rita, de Jacqueline à Marie, et de celle-ci jusqu’à Virginia, la plus âgée, chacune tombe sous son charme et succombe à ses avances peu ordinaires. Mais comme Ignacio a un projet en tête, il se sépare de ces femmes non sans emporter un minime ou confortable montant de leur compte bancaire. La plupart du temps c’est minime, mais il envoie cela quelque part pour qui pour quoi ? Un de ses femmes le cherche,
Denis Monette avait son lancement cette semaine, mais il nous a quitté. Il a eu toute une vie d’abord dans les médias et ensuite plus du million de livres vendus. Aux éditions Logiques: https://www.leslibraires.ca/livres/ignacio-et-ses-femmes-denis-monette-9782896440481.html
Le 4e : Une nuit de tempête est le dernier de notre ami Yves Beauchemin
Il dit aussi que cela sera son dernier, car un mort n’écrit pas. Pourtant plein d’auteurs ont laissé des oeuvres. Nuit à l’hôpital, décembre noir. L’urgentiste Romain Bellerose soigne un jeune homme qui vient de faire une chute sur un trottoir glacé. À partir de ce moment, leurs deux vies seront inextricablement liées.
Une adolescente plongée dans l’émoi d’un premier amour, une femme en pleine crise mystique, un homme à tout faire aussi prompt à rendre service qu’à tordre le nez aux voyous, une amoureuse incapable de résister à l’appel du gâteau au chocolat : on reconnaît avec bonheur la marque de l’auteur du Matou dans la riche palette de personnages qui composent ce roman.
Nous avons fait l’unanimité sur ce livre, qui a des valeurs comme la famille, le respect comme valeurs, seconde chance est aussi un des thèmes. Un beau livre en cadeau pour soi et les autres, Amélie dont c’est presque un voisin en a pour vous. Tout se passe autour de Longueuil. Du grand Beauchemin et une belle histoire.
Chez Québec-Amérique, https://www.leslibraires.ca/livres/une-nuit-de-tempete-yves-beauchemin-9782764446638.html
Collaboration spéciale : Amélie Lacroix -Maccabée, libraire et plus
Ajouter un commentaire