Le café, un produit de luxe
- André Maccabée
- il y a 7 jours
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Tous les médias nous en parlent certains chiffres sont alarmants +75% sur le prix de l’Arabica depuis le 01/01/2024 et +84% pour le Robusta depuis le 01/01/2024. Le café comme le reste est victime du réchauffement climatique.

2024, des sécheresses intenses au Brésil, premier producteur mondial de café (plus de 40% de la production) . Le climat affecte le développement des plants de café, entraînant une baisse de rendement et donc une diminution de l’offre sur le marché mondial.
Et la demande explose, partout dans le monde, il y a aussi beaucoup de spéculation, les courtiers jouent sur les marchés amplifiant ainsi la volatilité et la hausse des prix.
Le coût du café vert augmente, et cette hausse en entraîne d’autres par répercussions à différents stades de la préparation du café : jusqu’à +30% sur le prix du café torréfié. Le président voisin aussi n’aide pas, les américains font des provisions , avec l’incertitude dans leur pays. Les producteurs de café savent maintenant qu’ils peuvent vendre leur café infiniment plus cher, et que la demande est là. Pourquoi devraient-ils se priver d’une juste rémunération de leur dur labeur ?
Cela va faire comme le vin, dans les années 80, il était au début peu cher et en grande quantité avant d’évoluer vers un produit noble et recherché de grand prix. Nous avons un fournisseur qui achète du café équitable.
Toute notre génération se souvient de Juan Valdez, un ambassadeur du café colombien .
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