Trucs santé de Cheffe Jocelyne sur les parasites qui nous rongent de l’intérieur
- Carole Le May
- 19 juin
- 4 min de lecture
On les ignore, car on ne sait même pas que ces parasites intestinaux cohabitent dans notre corps. On les sous-estime car ils sont responsables de nombreux troubles digestifs, inflammatoires tels douleurs abdominales, fatigue chronique, troubles de l’humeur, carences et dans certains cas, de cancers. Bien plus présents qu’on le croit, ils vivent dans nos intestins et parfois migrent dans le corps, causant des dégâts invisibles mais sérieux. Résultat : un système immunitaire affaibli, une mauvaise absorption des nutriments… et un terrain propice à des maladies graves. VOICI COMMENT LES RECONNAÎTRE, LES COMPRENDRE, ET LES ÉLIMINER NATURELLEMENT
L'Ascaris lumbricoides, l'un des plus gros vers intestinaux, pénètre initialement dans l’intestin, mais ses larves migrent ensuite vers les poumons, où elles peuvent causer des pneumonies et des inflammations sévères. Après être remontées dans la gorge et réavalées, elles retournent dans l’intestin, où elles provoquent occlusions intestinales et malabsorption. L'inflammation chronique de l’intestin causée par ces parasites a été associée à un risque accru de cancer colorectal.
Le Tænia ou le ver solitaire affecte principalement l’intestin grêle, où il prive le corps de nutriments essentiels. Dans certains cas, les larves de certaines espèces comme Taenia solium peuvent migrer vers le cerveau, provoquant une neurocysticercose, qui peut entraîner des crises d’épilepsie et des troubles neurologiques. Des infections prolongées du système digestif par le ténia augmentent aussi le risque de cancer gastrique et colorectal.
Le Schistosome (bilharziose) est un parasite qui pénètre la peau lors d’un contact avec de l’eau contaminée, puis migre à travers le foie, la vessie et les intestins. Il est un des rares parasites directement liés à un cancer : l’inflammation chronique causée par la bilharziose urinaire est un facteur majeur de cancer de la vessie, tandis que la bilharziose hépatique peut provoquer une cirrhose du foie et un cancer du foie.
Le toxoplasma gondii, un parasite transmis par les chats ou par la viande mal cuite, peut infecter divers organes, y compris le cerveau, les yeux et les muscles. Une infection chronique par Toxoplasma a été associée à un risque accru de cancer du cerveau, notamment les gliomes, en raison de son interaction avec le système immunitaire et du stress oxydatif qu’il génère.
Le Clonorchis sinensis (douves du foie) et Opisthorchis viverrini, parasites transmis par la consommation de poisson cru, infectent les canaux biliaires et le foie. Ils sont directement liés au cholangiocarcinome, un type agressif de cancer des voies biliaires, en raison des inflammations chroniques et des mutations cellulaires qu’ils provoquent.
Les ankylostomes pénètrent par la peau, migrent vers les poumons puis atteignent l’intestin grêle, où ils se fixent et causent des hémorragies internes chroniques menant à l’anémie sévère. Un état inflammatoire prolongé peut favoriser des mutations cellulaires et augmenter le risque de cancer gastro-intestinal.
La Giardia lamblia, bien qu'elle ne migre pas à travers le corps, infecte l’intestin grêle, provoquant diarrhée chronique, malabsorption et inflammation intestinale, ce qui pourrait prédisposer au cancer colorectal chez les personnes infectées de façon prolongée.
L'Entamoeba histolytica, l’agent de l’amibiase, attaque la paroi intestinale, provoquant des ulcères intestinaux et des abcès pouvant percer l’intestin, entraînant des infections graves du foie, des poumons et même du cerveau. L’inflammation chronique intestinale causée par cette amibe est un facteur de risque pour le cancer colorectal et le cancer du foie.
MAIS COMMENT DÉVELOPPE-T-ON DES PARASITES INTESTINAUX ?
Les parasites intestinaux s’introduisent dans notre organisme par des voies souvent invisibles au quotidien. Ils peuvent être contractés en consommant de l’eau contaminée, des fruits et légumes mal lavés, de la viande ou du poisson insuffisamment cuits, ou encore par simple contact avec des surfaces infectées ou des animaux domestiques (notamment les chats, dans le cas de la toxoplasmose). Marcher pieds nus dans des endroits souillés, utiliser des toilettes publiques mal désinfectées (dont les poignées de porte), ou se laver les mains de manière insuffisante après avoir manipulé de la terre, sont aussi des voies fréquentes de contamination.
Certaines pratiques à risque incluent aussi :
Manger régulièrement à l’extérieur, dans des lieux où l’hygiène est douteuse
Les voyages dans des pays où l’eau potable est rare ou l’assainissement insuffisant
Le contact avec des animaux infectés ou leurs excréments
L’ingestion accidentelle de poussière ou d’œufs microscopiques présents sur des surfaces, notamment chez les enfants
Une fois ingérés, les parasites s’installent dans le tube digestif, pondent des œufs et peuvent migrer vers d’autres organes. Leur prolifération passe souvent inaperçue… jusqu’à l’apparition de symptômes ou de complications graves, dont on attribue peu souvent cela aux parasites.
HEUREUSEMENT, IL EXISTE DES SOLUTIONS NATURELLES ANTIPARASITAIRES
Voici une sélection de plantes, graines et extraits puissants utilisés depuis longtemps en médecine traditionnelle :
-Le noyer noir (Black Walnut) tue les vers intestinaux et les parasites. Il détoxifie le système digestif et purifie le sang. -L’absinthe est efficace contre les vers intestinaux, en particulier les oxyures et les ascaris. Il stimule la digestion et combat les infections.
-Les clous de girofle détruisent les œufs des parasites intestinaux. Il est aussi un antibactériens et antifongiques puissants.
-L’ail est un antiparasitaire naturel, tue les vers et les bactéries nocives. Il détoxifie l’organisme et renforce le système immunitaire.
-La graine de courge tue les parasites intestinaux sans effets secondaires. Elle protège le foie et favorise l’élimination des toxines.
-L’huile de coco est un antifongique et antibactérienne. Elle tue les parasites intestinaux et cutanés.
-Le thym élimine les bactéries, champignons et parasites. Il soutient le système digestif et immunitaire.
-Le curcuma est un antiparasitaire et anti-inflammatoire. Il soutient le foie et favorise la détoxification.
-Le papayer et ses graines tuent les vers intestinaux et améliorent la digestion. Son fruit favorise la santé intestinale.
-Le vinaigre de cidre modifie le pH intestinal, empêchant le développement des parasites. Il favorise la digestion et l’élimination des toxines.
COMMENT UTILISER CES ANTIPARASITAIRES ? Ils peuvent être utilisés sous forme de tisanes, huiles essentielles, poudres, extraits ou crus. Une cure antiparasitaire dure en général 2 à 4 semaines, selon les besoins.
Précautions : Certains sont puissants et doivent être consommés avec modération.
Dans les cas plus graves, les anti-parasitaires sont efficaces tels cure de Fenbendazole et Ivermectine et bleu méthylène. Encore faut-il délaisser tous les sucres raffinés, céréales, pains, riz, alcool et café pendant ces cures de 3 à 12 mois. Plusieurs protocoles existent pour la guérison des maladies.
Par Jocelyne Lavergne, Chef et instructrice en alimentation crue
Certifiée alimentation vivante
Coach en nutrition de transition et perte de poids
Représentante de l'Institut Ann Wigmore de Porto-Rico
514-922-6039
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