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Du Myo au Beaver Club : Comment entrer dans les clubs les plus sélects ? L’histoire fascinante des clubs privés depuis 240 ans

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Comment fait-on pour franchir les portes des clubs sélects où l’on ne pénètre qu’avec un nom chuchoté, une invitation ou une recommandation ? Le tout dernier à avoir vu le jour s’appelle le Myo, dans le quartier historique de Sainte-Rose à Laval. Presque invisible pour le passant, il s’inscrit pourtant dans une longue tradition de clubs privés qui, depuis plus de deux siècles, cultivent mystère, sélectivité et art de vivre. C’est à l’occasion du lancement d’un livre d’une amie que nous avons eu la chance de le découvrir. Ce nouveau lieu s’inscrit dans une longue tradition, celle des clubs sociaux et privés qui, depuis plus de deux siècles, rassemblent des passionnés autour de la culture, des affaires, de la gastronomie et des arts de vivre. L’ouverture du Myo est ainsi l’occasion parfaite de se replonger dans l’histoire de ces cercles sélects.


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Les origines : un héritage britannique et canadien

L’histoire des clubs privés au Canada remonte à l’époque coloniale. Inspirés des gentlemen’s clubs britanniques, ces cercles visaient à créer des lieux de rencontre pour les élites sociales et économiques. Le plus ancien, le Beaver Club, fut fondé en 1785 à Montréal par des marchands et négociants en fourrures de la Compagnie du Nord-Ouest. Leur objectif : renforcer les liens sociaux et commerciaux entre eux, notamment autour de festins hivernaux. Le club disparut dans les années 1820 avant d’être relancé en 1959 par l’Hôtel Reine Elizabeth, qui perpétua la tradition gastronomique.

Encore avant cela, il faut mentionner l’Ordre du Bon Temps, fondé par Champlain en 1606 en Acadie. Bien qu’éphémère, ce cercle convivial jetait déjà les bases d’une vie sociale structurée autour de la table et de la camaraderie.

Les clubs du 19e siècle : élites et affaires

Au 19e siècle, l’idée des clubs sociaux prit véritablement racine avec la bourgeoisie canadienne. Des lieux prestigieux comme le Toronto Club (1837) et le Club Saint-James de Montréal (1857) se sont imposés comme des espaces de réseautage pour les affaires et la diplomatie sociale. Ces clubs réservés aux hommes, principalement anglophones, devinrent rapidement synonymes de pouvoir et d’influence. Montreal Women’s Club

La fin du 19e siècle vit aussi naître des initiatives féminines, comme le Montreal Women’s Club (1892), qui témoignaient de l’essor des mouvements sociaux et du désir des femmes d’avoir elles aussi des espaces de discussion, de culture et de solidarité.

Les clubs privés d’aujourd’hui : exclusivité et art de vivre

Si les clubs privés ont longtemps été le privilège des élites, leur fonction a évolué. Aujourd’hui, ils se présentent davantage comme des espaces d’expériences. On y retrouve encore l’exclusivité — l’accès sur invitation, la sélection des membres — mais la vocation est plus variée. Certains mettent l’accent sur la gastronomie et le vin, d’autres sur les arts et la culture, d’autres encore sur les jeux de société, les échecs ou les activités sportives.

Ces clubs répondent à une quête contemporaine : se retrouver dans des lieux intimistes, loin du bruit, pour partager des passions communes et tisser des liens privilégiés. Ils séduisent aussi une clientèle plus diversifiée, qui recherche autant le raffinement que l’authenticité.

Le Myo, dans cette perspective, symbolise bien cette nouvelle génération : un lieu discret, élégant, qui valorise autant le plaisir de se retrouver que l’expérience unique de partager un moment hors du quotidien. Comme ses prédécesseurs, il garde ce parfum d’exclusivité et de mystère, mais il s’adresse à une clientèle plus ouverte, plus éclectique, qui veut à la fois tradition et modernité.

Hier et aujourd’hui : continuité et métamorphose

Les clubs privés d’hier étaient avant tout des bastions de pouvoir, de prestige et de réseautage entre élites. Ils servaient à consolider des alliances politiques ou commerciales, souvent dans une atmosphère réservée à quelques privilégiés. Ceux d’aujourd’hui, tout en préservant la discrétion et l’exclusivité qui font leur charme, se transforment en lieux de partage, de culture et d’art de vivre. Ils ne sont plus seulement le reflet d’une classe sociale, mais deviennent des refuges modernes où se conjuguent tradition et innovation, intimité et convivialité.

En somme, du Beaver Club au Myo, en passant par le Club Saint-James, ces espaces racontent une même histoire : celle d’un besoin humain intemporel de se rassembler, d’échanger et de créer des liens uniques, à l’abri du quotidien.

Comment entrer dans ces clubs sélects ?

Entrer dans un club privé n’est pas une démarche spontanée : il faut souvent être recommandé par un membre et passer par un processus de sélection. La plupart fonctionnent sur la base d’un membership annuel qui peut être coûteux, mais qui donne accès à des événements exclusifs, à des réseaux influents et à des espaces raffinés.

Certains clubs ouvrent ponctuellement leurs portes lors de soirées découvertes ou d’événements culturels, mais l’esprit demeure le même : on n’y entre pas par hasard, on y est invité. C’est cette combinaison de rareté et d’exclusivité qui nourrit leur prestige depuis des générations.

 

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