Portrait des québécoises
- André Maccabée
- il y a 4 heures
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Nous venons de lire au complet la nouvelle édition du Portrait des Québécoises. Différents indicateurs statistiques permettent de brosser un portrait partiel de l’ampleur et de l’évolution de la violence faite aux femmes au Québec. Les les femmes sont plus touchées que les hommes par certaines formes de violence, comme la violence sexuelle et la violence conjugale;

Certaines catégories de femmes sont plus susceptibles que d’autres de subir de la violence, notamment celles appartenant à des groupes minoritaires; la violence faite aux femmes est majoritairement le fait d’hommes de leur entourage; le nombre de femmes qui signalent à la police avoir été victimes de violence conjugale ou sexuelle est en hausse.
Violence conjugale
Selon la définition retenue par le gouvernement du Québec en 1995, la violence conjugale « se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante […]. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue [plutôt] un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle ». La violence conjugale peut prendre plusieurs formes (psychologique, économique, physique, sexuelle, etc.) et survenir au cours d’une relation intime ou à son terme.
L’Enquête québécoise sur la violence commise par des partenaires intimes 2021-2022 montre que 40 % des femmes et 26 % des hommes de 18 ans et plus déclarent avoir subi au moins un acte de violence entre partenaires intimes au cours de leur vie. Elle ne permet toutefois pas de distinguer les actes de violence conjugale de l’ensemble des actes violents pouvant être commis entre partenaires intimes.
D’après les données du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), le nombre d’infractions commises en contexte conjugal qui font l’objet d’un signalement et qui sont déclarées par la police est en hausse. Le taux de femmes victimes d’infractions commises en contexte conjugal passe globalement de 451 à 520 femmes sur 100 000 de 2005 à 2022.
C’est alarmant, pour tout lire passez voir ce lien : https://csf.gouv.qc.ca/article/publicationsnum/portrait-quebecoises-violence/