Randonnée après 50 ans : retour dans les sentiers… en toute sécurité et bien préparé !
- Carole Le May
- il y a 18 heures
- 2 min de lecture

Le printemps est enfin arrivé, et avec lui ce besoin presque instinctif de sortir, de bouger, de se reconnecter à la nature. Après des mois passés à l’intérieur ou à marcher sur des trottoirs enneigés, l’appel des sentiers se fait plus fort. Les bourgeons s’ouvrent, l’air se réchauffe, et les paysages se parent de mille teintes de vert. Quelle meilleure saison pour chausser ses bottes de randonnée et partir à l’aventure, à son rythme ?
Mais attention : randonner, surtout après 50 ans, ne s’improvise pas.
On ne part pas en expédition comme on va faire une promenade de quartier. Le corps change, les articulations sont parfois plus capricieuses, et les réflexes un peu moins vifs. Cela demande donc un minimum de préparation, une dose de prudence et un bon sens de l’anticipation.
La clé : un bon équipement
La base, ce sont de bonnes chaussures. Oubliez les espadrilles de sport ou les souliers de marche de ville. Il faut des bottes de randonnée robustes, avec un bon maintien de la cheville, une semelle antidérapante et une protection contre l’humidité. Des bâtons de marche peuvent aussi faire toute la différence : ils soulagent les genoux, stabilisent le pas et permettent une meilleure répartition de l’effort.

N’oubliez pas le sac à dos. Pas besoin d’un modèle pour expédition de trois semaines, mais un sac ergonomique avec une ceinture ventrale permet de mieux répartir le poids. Il doit contenir le strict nécessaire : eau, collation, vêtements adaptés aux changements de température, trousse de premiers soins, carte du sentier ou GPS.
Une bonne préparation physique
Si vous n’avez pas bougé tout l’hiver, inutile de viser tout de suite une randonnée de six heures avec dénivelé. Commencez par des sentiers faciles et augmentez graduellement la durée et l’intensité. La randonnée reste une excellente façon de garder la forme, mais elle exige un minimum d’endurance, de force musculaire et d’équilibre. Des exercices de renforcement, de flexibilité et de cardio léger (comme la marche rapide ou le vélo) en amont sont vivement recommandés.
Connaître ses limites… et le terrain
Chaque sentier a ses particularités. Renseignez-vous avant de partir : distance, durée estimée, niveau de difficulté, conditions du sol, présence d’eau, dénivelés. Le site web de la SEPAQ ou d’autres plateformes comme AllTrails offrent une foule d’informations utiles. Mieux vaut choisir une randonnée adaptée à son niveau que de se retrouver épuisé à mi-chemin.
Et surtout, écoutez votre corps. La fatigue, les douleurs articulaires ou musculaires, les étourdissements ne sont pas à ignorer. Il n’y a rien de plus sage que de faire demi-tour si les conditions deviennent défavorables.
Et en solo ou en groupe ?
Si vous aimez la solitude, randonner seul peut être ressourçant. Mais après un certain âge, partir accompagné est souvent plus sécuritaire. Et puis, partager un moment en nature, c’est aussi se faire du bien autrement. Il existe de nombreux groupes de marche ou de randonnée pour tous les niveaux, souvent très accueillants.
Conclusion
La randonnée n’a pas d’âge, mais elle demande un peu plus de vigilance à mesure que les années avancent. C’est une activité formidable pour le corps, l’esprit et le moral. Bien préparée, elle devient un véritable art de vivre au rythme de la nature, avec le plaisir simple de poser un pied devant l’autre… en toute conscience.
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