Vivre selon ses moyens dans un monde qui nous pousse à consommer

Dans les médias, certains scandales financiers attirent l’attention, comme celui d’un Québécois ayant déclaré une faillite retentissante de centaines de millions de dollars, tout en refaisant surface avec des histoires de vins prétendument volés et valant des fortunes. Ces récits font jaser, mais derrière l’anecdote se cache une réalité qui nous concerne tous : vivre au-dessus de ses moyens finit presque toujours par coûter cher.

Pour beaucoup de gens, la tentation est grande Les salons de bateaux, de roulottes ou de véhicules récréatifs regorgent d’offres alléchantes, avec des options de financement s’étalant sur 15 ou 20 ans. Sur le moment, les mensualités semblent abordables, mais à long terme, le prix payé est souvent le double, sinon plus. Et quand il s’agit d’objets motorisés, il n’est pas rare qu’ils soient hors d’usage bien avant la fin des paiements. Selon plusieurs conseillers financiers, tout financement au-delà de 5 ans représente un signal d’alarme : c’est probablement un achat au-dessus de vos moyens.

Pour les 50 ans et plus, cette réflexion prend encore plus d’importance L’approche de la retraite, la diminution éventuelle des revenus et la hausse du coût de la vie — logement, alimentation, santé — rendent la gestion des finances personnelles cruciale. S’endetter lourdement à cet âge peut mettre en péril non seulement la sécurité financière, mais aussi la tranquillité d’esprit. Trop de paiements simultanés (maison, auto, loisirs) peuvent mener à l’épuisement financier et, dans certains cas, à la faillite.

Prévoir et choisir avec sagesse, ce n’est pas se priver de tout, mais plutôt hiérarchiser ses priorités Mieux vaut investir dans ce qui procure un réel mieux-être au quotidien, plutôt que de s’encombrer de dettes pour des biens éphémères. En 2025, nul ne peut échapper à la montée des prix, mais chacun peut décider de vivre selon ses moyens, en gardant à l’esprit que la liberté n’a pas de prix… surtout celle d’arriver à la retraite sans chaînes financières.

Et comme le démontre la photo, il faut prévoir en 2025, les coûts de notre habitation et l’alimentation qui sont de plus en plus chers, et nul ne peut tout prévoir.

André Maccabée