La profession en perd depuis deux décennies, des centaines perdent leur emploi, n’importe qui parfois écrit sur n’importe quoi avec aucune expertise. On leur donne le nom de journaleux et d’influenceurs. Ces gens ne sont pas crédibles et tentent de vous vendre n’importe quoi. Mais on peut encore être un vrai comme notre double collègue , Frédéric Arnould.
Le livre Devenir journaliste : Le métier vu du terrain
Comment se construit un journal et quelle est l’importance d’une salle de rédaction dans le travail des journalistes? Comment s’y prennent-ils pour dénicher des nouvelles exclusives, valider leurs informations, capter et conserver notre attention? Comment parviennent-ils à gagner la confiance de membres du crime organisé? Près d’une vingtaine de journalistes du quotidien La Presse, sous la direction de Katia Gagnon, nous livrent leurs secrets dans cet essai à paraître dans quelques jours sous la direction de Katia Gagnon .
Les journalistes de La Presse vous livrent les secrets du métier dans cet ouvrage indispensable à qui s’intéresse à la couverture de l’actualité. Devenir journaliste offre un accès privilégié aux coulisses d’un des plus prestigieux médias canadiens. C’est une incursion inédite dans le métier : vu du terrain, par des gens qui le pratiquent au quotidien, et nous racontent leurs bons comme leurs moins bons coups.
Journaliste - Professeur
Il y a des liens entre les professeurs et les journalistes, les deux cherchent la vérité, pour partager le tout, du travail bien fait, pour diffuser l’information. Depuis 4 décennies en exercant les deux professions, nous pouvons vous dire qu’une bonne partie des journalistes étaient professeurs au début .
Deux cas connus, Réjean Tremblay et Fabienne Larouche, les deux étaient professeurs. Selon Frédéric avec qui nous avons parlé souvent, les salaires sont presque les mêmes. Dans les deux cas aussi il y a trop de pigistes, pour les journalistes ils sont payés selon les textes, ce sont des pigistes et pour les profs ils sont à temps partiel , ils remplacent.
Deux professions pas faciles de nos jours. Certains groupes médias ont des journalistes qui font tout, et ne sont pas payés pour . Leurs textes sont dans des magazines, des journaux et d’autres médias.
Celui que nous aimons le mieux dans le livre était justement professeur universitaire de journalisme avant de prendre sa retraite, Jean-Hugues Roy. Il nous dit que c’est un service public , un miroir de la société et que le mot est respect, respect de la vérité, des gens, des faits, nous vivons une époque de désinformation galopante. Certains ont parfois de enveloppes brunes pour pousser des sujets.
360 pages sur la profession, pour toutes les bibliothèques , 15 ans et plus.
Aux éditions La Presse, un livre qui va demeurer dans nos bureaux.
André Maccabée et toute l'équipe
Comments