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Faits importants à connaître sur l’AVC

  • Carole Le May
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture



Chaque année, plus de 108 000 accidents vasculaires cérébraux (AVC) se produisent au Canada. Or, de nombreuses personnes ne savent pas ce qu’il faut faire en cas d’AVC, ne savent pas en reconnaître les signes, ou n’en connaissent pas les facteurs de risque.

« Lorsque je parle avec des gens d’ici, je m’aperçois qu’ils ignorent beaucoup de choses au sujet de l’AVC, affirme Katie White, directrice, Systèmes de santé, à Cœur + AVC. Durant le Mois de l’AVC – et tout au long de l’année, en fait –, nous voulons que la population le comprenne pour que chaque personne soit prête à intervenir rapidement si elle en est témoin et puisse prendre en charge ses facteurs de risque. »

Comment se produit un AVC, et qui est à risque?

Un AVC survient lorsque le sang cesse d’irriguer une partie du cerveau, ce qui endommage les cellules cérébrales. N’importe qui peut subir un AVC, peu importe son âge, bien que le risque augmente à mesure que l’on vieillit. Les jeunes adultes, les enfants et même les bébés peuvent en subir un. Chez les enfants, le risque est à son plus élevé dans les semaines qui suivent la naissance. Plus de 10 000 enfants de moins de 19 ans vivent avec les séquelles d’un AVC.

Certaines maladies du cœur, comme l’insuffisance cardiaque, les cardiopathies congénitales et la fibrillation auriculaire, peuvent accroître – parfois de manière considérable – le risque d’AVC. De même, il peut accroître le risque de maladies du cœur, y compris d’arrêt cardiaque. En effet, le système vasculaire relie le cœur et le cerveau; il s’agit du réseau de vaisseaux sanguins qui transportent le sang et l’oxygène dans le corps.

À l’heure actuelle, un AVC se produit environ toutes les cinq minutes au pays. Près d’un million de personnes en vivent avec les séquelles à l’échelle nationale. Le vieillissement de la population explique en partie cette hausse des cas, de même que le fait que des personnes plus jeunes présentent de plus en plus de facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, un taux élevé de cholestérol et le diabète. Heureusement, grâce aux découvertes médicales, à la sensibilisation et à l’amélioration des traitements et des soins, plus de gens y survivent.

Que faut-il faire en cas d’urgence?

Le fait de savoir reconnaître les signes et d’agir rapidement peut être une question de vie et de mort, ou contribuer largement à un rétablissement optimal ou à une incapacité à long terme. Si vous soupçonnez qu’une personne près de vous subit un AVC, pensez aux signes VITE :

  • V = Visage : est-il affaissé?

  • I = Incapacité : pouvez-vous lever les deux bras normalement?

  • T = Trouble de la parole : trouble de prononciation?

  • E = Extrême urgence : composez le 9-1-1.

Vous trouverez des conseils et d’autres renseignements pour prendre votre santé en main au : coeuretavc.ca/vivez-sainement.

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