Les petits violons
- André Maccabée
- il y a 11 minutes
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Une école où on joue pour apprendre et on apprend pour jouer ! En plus c’’est le jubilé des 60 ans de l’école . L’École fondée à Montréal en 1965 par Jean Cousineau. Ayant constaté l’inexistence d’établissements structurés dans l’enseignement du violon, Cousineau élabora une méthode originale, importa du Japon des instruments à la taille de ses élèves et ouvrit une classe à l’Institut Cardinal-Léger puis, l’année suivante, à Ville Mont-Royal et à l’École Vincent-d’Indy.
En 2010, Les Petits Violons se sont établis dans le Mile-End. Selon sa Méthode de violon, dont le premier de cinq cahiers a été publié en 1965 par l’édition Les Petits Violons, la mise en place d’une pièce se fait par la corrélation de trois sens, soit la vue, l’ouïe et le toucher. Cousineau concevant la musique comme un art de communication, le concert, pour lui, constitue, au niveau de la technique et de l’expression, le prolongement logique de l’enseignement individuel et le cadre idéal pour l’évaluation de chaque jeune.
C’est dans cet esprit que naquit en janvier 1974 l’Ensemble Les Petits Violons, composé des membres les plus avancés de l’École.
Concert des fêtes en fin de semaine

Maintenant que les premiers flocons ont blanchi Montréal, le temps est venu de se laisser emporter par l’esprit des Fêtes. Ce dimanche 30 novembre à 16 h, l’Église Saint-Pierre-Apôtre vibrera sous la direction de Marie-Claire Cousineau, alors que Les Petits Violons présenteront leur Concert de Noël — un rendez-vous lumineux et rassembleur.
Le comédien Renaud Paradis présentera les oeuvres au programme avec une grande sensibilité musicale. L’artiste invité, Olivier Arseneault, gigueur et percussionniste, fera résonner des rythmes traditionnels dans un échange vivant avec les cordes.
Au coeur du programme, la Sérénade en mi majeur pour orchestre à cordes, op. 22, d’Antonín Dvořák — une oeuvre ample où chaque mouvement porte un souffle de tendresse : le Moderato, à la noblesse contenue ; le Tempo de valse, empreint d’élan et de douceur ; le Scherzo vivace, vif et dansant ; le Larghetto, tout en intériorité ; et le Finale s’ouvre sur la joie rayonnante des thèmes repris de la sérénade.
Viendra ensuite le Canon de Johann Pachelbel, oeuvre emblématique fondée sur une ligne de basse obstinée qui se répète inlassablement pendant que les violons entrent successivement, tissant un jeu d’échos et de variations. Sous l’orchestration de Jean Cousineau, ce dialogue entre les voix prend une couleur enveloppante.
Suivront les Airs de Noël orchestrés par Jean et Nicolas Cousineau : Entre le boeuf et l’âne gris, D’où viens-tu bergère ?, Ça, bergers !, Les anges dans nos campagnes, L’enfant au tambour… Autant de mélodies familières qui retrouvent ici un nouvel éclat.
Le concert se conclura sur des partitions enlevantes du répertoire folklorique de Jean Cousineau — Mon oncle Antoine, L’été, Danse, Rêve du diable, En fumant ma pipe, Boum Badiboum — une suite de musiques d’allant et de partage. Un concert intime et festif, pour entrer doucement dans le mois de décembre — le coeur accordé à la saison.
LES PETITS VIOLONS — CONCERT DE NOËL Dimanche 30 novembre à 16 h Église Saint-Pierre-Apôtre — 1201, rue de la Visitation (coin René-Lévesque, métro Beaudry) Entrée libre — contribution suggérée : 20 $
André Maccabée et Jean-Robert Dupont


























