Les sorcières et ma belle-mère est une sorcière

L’expression sorcière remonte loin dans le temps, c’était des femmes qui comme les druides savaient soigner avec les plantes. C’était des femmes savantes, un peu à part.  Avec le temps, on les accuse de bien des maux dont celles de Salem en 1692.   

Le film québécois parfait pour octobre et novembre, est ma belle-mère est une sorcière,  il y a un peu de tout, de la magie et du fantastique dans ce film de la série revampée des «Contes pour tous»  c’est pour toutes les générations, pour une journée frisquette et pour se mettre dans l’ambiance de l’Halloween.

 Selon notre collaboratrice, et notre équipe, on y suit l’histoire de Margot (Juliette Aubé), une préadolescente marginale de 12 ans qui refuse d’accepter la séparation de ses parents. Un jour, en rentrant de l’école, elle fait la rencontre de Jeanne (Marilyn Castonguay), une mystérieuse inconnue qui vient d’emménager chez elle après avoir, selon toute apparence, ensorcelé son père (Pierre-Yves Cardinal).

Nous adorons Marilyn qu’on suit partout au cinéma et sur nos écrans. Selon notre photographe senior , elle est  flamboyante et formidable comme les couleurs de la saison dans ce film.  

 Margot est convaincue qu’elle est en fait une sorcière qui tente de prendre la place de sa mère. D’autant plus que Jeanne semble cacher une boule de cristal et des recettes de potions magiques dans sa roulotte. Pour l’aider à éloigner Jeanne de sa famille, Margot fera appel à Madame Dalloway (Marc-André Leclair), une spécialiste de l’occulte.

Scénarisé par Christine Doyon et Dominic James (Coco ferme, Mlle Bottine), ce 27e film de la populaire série jeunesse «Conte pour tous» (La guerre des tuques) déconstruit avec finesse et intelligence les mythes de la sorcière et de la méchante belle-mère en abordant la question du divorce et de la famille recomposée, tout en livrant des messages inspirants sur la tolérance et l’acceptation de la différence.

Génial sur bien des écrans.