Aubaines et histoire des ventes de garage
- André Maccabée
- 8 juin
- 2 min de lecture
Au cours des années 70, en voyage avec nos parents, notre paternel arrêtait souvent dans les ventes de parterres américaines. Une tradition ancienne qui s'est développée aux États-Unis, probablement au début du XXe siècle, et qui s'est ensuite répandue dans le monde. Initialement, il s'agissait d'un moyen pour les gens de se débarrasser de biens inutilisés, souvent à des prix très bas, plutôt que de les jeter ou de les donner.

Dire les aubaines de nos achats familiaux prendrait un livre, on peut mentionner une vente de paroisse dans un village du Maine , notre filleule s’est acheté une robe de bal bleu qu’elle a payée 5$ et qui a servi souvent. Un de nos derniers achats, les sandales de la photo, 2$, toutes neuves cela venait de nos voisins américains du 50e état de marque Kauai .
Il faut marchander, souvent les prix baissent de moitié, attention plusieurs villes ont des dates, sinon la police va passer chez vous et vous dire de tout remiser, c’est que parfois cela nuit pour la circulation . En fin de semaine c’est une des fins de semaine pour Laval. Depuis 3 décennies, c’est populaire ici, venez magasiner dans la région de Magog la grande fin de semaine de la fête du travail, c’est la fête des vendanges et des ventes de garage.
Cette idée d’accumuler dans un espace des produits de consommation, on peut remonter ça au commerce du 17e et du 18e siècle où le commerce maritime avec les colonies était un commerce saisonnier. Pensez aux peaux de castor que l’on accumulait tout l’hiver et qu’on vendait le surplus au printemps. »
Au Québec c’est plus récent, enfin presque , sauf pour certaines choses comme le texte qui précède qui vient de ce reportage fort intéressant de nos collègues sur ce lien : https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/i
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