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Les études

  • André Maccabée
  • il y a 1 jour
  • 2 min de lecture

Les études c’est payant, mais moins qu’avant.   Plusieurs médias en parlent, le taux de chômage des jeunes  universitaires augmente. Voici le résumé de l’étude . Mais historiquement, un niveau d’éducation plus élevé se traduit toujours  par des salaires supérieurs – c’est ce qu’on appelle ici l’avantage salarial des études.


Au Québec, cet avantage demeure significatif : un adulte de 40 à 49 ans qui détient un diplôme universitaire gagne en moyenne 60 % de plus qu’un diplômé d’études secondaires ou moins, et 35 % de plus qu’un diplômé du professionnel ou du collégial. Mais il y a quelques années c’était plus de 80%. Cette évolution s’explique en partie par l’augmentation de la demande dans certains secteurs requérant peu de scolarité mais bien rémunérés, comme celui de la construction, où les hommes sont surreprésentés.


Le déclin de l’avantage salarial lié aux études s’explique principalement par une croissance plus rapide du salaire des travailleurs moins scolarisés. Entre 2017 et 2023, le salaire ajusté pour l’inflation des travailleurs détenant un diplôme d’études secondaires ou moins s’est accru de 10 %, alors que celui des diplômés d’études professionnelles ou collégiales (+4 %) et des diplômés universitaires (-3 %) a stagné, voire carrément diminué.


Cette hausse des salaires est en partie attribuable à la compétition pour recruter et retenir des travailleurs moins scolarisés. Au Québec, la demande pour de nombreux postes qui n’exigent aucune scolarité s’est rapidement accrue entre 2017 et 2023 (+7 %) alors que ce type de main-d’œuvre se faisait de plus en plus rare en raison de la hausse de la diplomation (-3 %).


Ces pressions sur le marché de l’emploi ont aussi favorisé une plus grande mobilité professionnelle : la part de travailleurs « sous-qualifiés », soit ceux qui détiennent un diplôme d’études secondaires ou moins mais qui occupent un poste habituellement attribué aux diplômés d’études professionnelles, collégiales ou universitaires, est passée de 28 % à 33 % entre 2017 et 2023.


Par ailleurs, depuis 2017, une nouvelle politique visant à accroître le salaire minimum en a aussi accéléré la croissance au Québec. Si bien que ce dernier a augmenté de 40 % depuis alors que l’ensemble des salaires n’a cru que de 34 % entre 2017 et 2023. Précisons également que cette initiative a surtout bénéficié aux personnes moins scolarisées, car plus de la moitié des travailleurs rémunérés au salaire minimum au Québec détiennent un diplôme d’études secondaires ou moins.

 

Rien ne laisse toutefois présager que cette hausse salariale soit durable pour les travailleurs moins scolarisés. À moyen terme, les fluctuations sur le plan économique pourraient changer la donne.  


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