La rémunération des porte-parole politiques est un sujet d’actualité qui suscite l’attention. Une récente comparaison des salaires entre Méganne Perry Melançon, porte-parole du Parti Québécois (PQ), et Émilise Lessard-Therrien, co-porte-parole de Québec solidaire (QS), révèle des disparités significatives. Cet article explore ces écarts salariaux et les nuances entourant la rémunération des porte-parole féminines au sein de ces deux partis politiques québécois.
Des salaires étonnamment disparates :
Méganne Perry Melançon, porte-parole péquiste, perçoit un salaire proche de celui des élus de sa formation, dépassant de 19 000 $ la rémunération d’Émilise Lessard-Therrien de QS. Cette différence significative soulève des questions sur les critères de rémunération au sein de ces partis.
Des postes différents, des salaires différents :
Selon une source péquiste, la comparaison entre Méganne Perry Melançon et Émilise Lessard-Therrien n’est pas appropriée, car Méganne n’occupe pas le poste de chef. La justification avancée est que le leader actuel, Paul St-Pierre Plamondon, est le véritable point de comparaison. Méganne Perry Melançon bénéficie d’un salaire de député, malgré son rôle de porte-parole.
Secret sur les salaires au PQ :
Traditionnellement, le PQ ne divulgue pas les salaires de ses employés. Cette opacité génère des interrogations sur la transparence salariale au sein du parti. Cependant, le salaire de base de Méganne Perry Melançon, avant l’augmentation de 30%, était de 101 561 $.
QS et la disparité homme-femme :
Le Journal a récemment révélé que la co-porte-parole féminine de Québec solidaire, Émilise Lessard-Therrien, percevra un salaire annuel de 82 000 $, nettement inférieur à celui de son homologue masculin, Gabriel Nadeau-Dubois. Cette disparité soulève des questions sur l’équité salariale au sein de QS.
Le rôle de Méganne Perry Melançon au PQ :
Méganne Perry Melançon, en plus de son salaire, est rémunérée par le PQ grâce aux contributions des membres du parti. Son rôle en tant que porte-parole a été créé pour la représenter sur diverses tribunes et pour interagir avec les citoyens à travers le Québec. Elle représente également une figure féminine au sein du PQ, en contraste avec la présence exclusivement masculine du parti à l’Assemblée nationale.
Déclarations du chef du PQ sur la parité :
Lors du récent caucus pré-sessionnel, le chef du PQ a affirmé son engagement envers la parité aux prochaines élections. Cependant, les disparités salariales actuelles soulèvent des questions sur la cohérence de cet engagement.
Refus de l’augmentation de 30% par les péquistes :
Les péquistes ont refusé l’augmentation de salaire de 30% votée à l’Assemblée nationale. Ils attendent de connaître la moyenne exacte des hausses salariales de tous les employés de l’État avant de confirmer la somme qu’ils empocheront officiellement. Cette démarche vise à établir l’équité salariale.
Les divergences salariales entre Méganne Perry Melançon et Émilise Lessard-Therrien soulignent la nécessité d’une évaluation transparente des critères de rémunération au sein des partis politiques québécois. Ces écarts invitent à réfléchir sur l’équité salariale et la représentation des femmes dans la sphère politique.
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