Mort au Kenya : Mackenzie poursuivi pour acte terroriste

Mort au Kenya : Mackenzie poursuivi pour acte terroriste

Mort au Kenya : Mackenzie poursuivi pour acte terroriste

Le Kenya est secoué par une affaire aussi choquante que tragique impliquant le pasteur autoproclamé Paul Nthenge Mackenzie. Formellement poursuivi pour quatre chefs d’accusation, dont celui d’avoir facilité un acte terroriste, le pasteur est au cœur d’une enquête sur la mort de 429 adeptes de sa secte évangélique. Ces fidèles ont succombé à un jeûne extrême prêché par Mackenzie, soulevant des questions sur la responsabilité pénale du leader religieux. Découvrons les détails de cette affaire qui continue de susciter l’indignation au Kenya.

I. Les accusations formelles :

Jeudi dernier, devant un tribunal de Mombasa, le pasteur Paul Nthenge Mackenzie a été formellement accusé de quatre chefs d’accusation, dont celui de faciliter la commission d’un acte terroriste. Le leader religieux a plaidé non coupable, marquant le début d’un procès qui met en lumière une affaire aux dimensions aussi tragiques que mystérieuses.

II. Le contexte du jeûne mortel :

L’affaire remonte à neuf mois, lorsque les autorités ont découvert les premières victimes dans la forêt de Shakahola. Là se réunissait l’«Église internationale de Bonne nouvelle» dirigée par Mackenzie. L’enquête a révélé que 429 adeptes, dont des enfants, sont morts après avoir suivi les prêches exhortant à jeûner jusqu’à la mort pour «rencontrer Jésus» avant la fin du monde, annoncée pour août 2023.

III. Les charges additionnelles annoncées :

Outre les accusations de «facilitation de la commission d’un acte terroriste», le pasteur devrait faire face à une dizaine d’autres chefs d’accusation, dont «assassinat», «soumission d’un enfant à la torture», et «cruauté sur enfant». Ces charges soulèvent des préoccupations sérieuses quant à la responsabilité pénale du pasteur et des membres de son église.

IV. Découvertes macabres dans la forêt de Shakahola :

Les recherches menées dans la forêt de Shakahola ont révélé l’existence de 429 corps dans des tombes ou fosses communes. Les autopsies indiquent que la majorité des victimes sont mortes de faim, tandis que certaines ont subi des sévices tels que des étranglements, des violences ou des étouffements. Ces découvertes macabres ont choqué la nation kényane et suscité des interrogations sur la réglementation des groupes religieux extrémistes.

V. Mesures judiciaires :

Mercredi dernier, un tribunal a ordonné une expertise psychiatrique sur le pasteur Mackenzie et 30 coaccusés dans le cadre des accusations d’«assassinat». Ce délai de 14 jours vise à évaluer la santé mentale du pasteur et à déterminer sa responsabilité pénale dans cette affaire tragique.

L’affaire du jeûne mortel au Kenya continue de soulever des questions sur la réglementation des groupes religieux, la responsabilité pénale des leaders et la protection des fidèles. Le procès à venir sera crucial pour déterminer la culpabilité du pasteur Mackenzie et des autres accusés, tout en mettant en lumière les défis posés par les mouvements religieux extrémistes dans la société kényane.

L’INFOLETTRE

infolettre Cité Boomers l'âge d'argent

Ad

SITE DE RECONTRES

NYLOZAN

HUET SAUVÉ IMMOBILIER

BLURRY STUDIO

VÉRO YOGA

SONDAGES RÉMUNÉRÉS

AGENCE BOOMERS CASTING

Les Archives

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

PARTENAIRES

infolettre Cité Boomers