Grands romans sur des femmes d’exception pour ce mois

 Le mois des femmes continue, des femmes partout dans le monde et dans l’histoire font partie de nos lectures ce mois. Le premier roman de Ken Follett , celui de ses 50 ans dans l’industrie en fait partie, cela parle d’une femme qui tuera un espion et deux du temps des curés qui prenaient un peu trop de place dans la vie des gens.

En 1760, le Québec passe aux mains des Anglais, le clergé devient alors le rempart contre l’anglicisme et le protestantisme des anglais. Mais il y a plus, pendant deux siècles, le clergé dominera toute la vie, en intervenant dans tout, le mode de vie des Canadiens français sera largement dicté par l’Église et ses valeurs.

Le curé est roi et maître dans son village il a presque comme les seigneurs de l’époque médiévale le droit de cuissage et bien d’autres. Ils auront la main mise sur l’éducation et la santé avec les écoles et les hôpitaux pendant tout ce temps également. Voici un roman québécois qui nous montre  bien que les curés pouvaient presque tout faire et que des femmes heureusement prenaient parfois leur place. Sans doute que les deux ont une grande part de réalité.      

 A l’Orée de la frontière    

Beauce, 1925. Adélia Tessier, vingt-cinq ans, s’installe à Saint-Théophile, un village à la croisée des chemins entre la Beauce et le Maine. Grâce à ses talents de sage-femme et de soignante, elle réussit à se tailler peu à peu une place dans la communauté, où elle vit très modestement et en solitaire – c’est le prix qu’elle accepte de payer pour son indépendance.

Au cœur des liens qui se tissent dans cette zone frontalière, elle doit composer avec Achille Fortier qui, sous le couvert d’une compagnie de transport, fait de la contrebande d’alcool vers les États-Unis. Généreux, Achille aide les paroissiens, allant même jusqu’à payer Adélia pour les soins qu’elle leur prodigue. Un nouveau curé, l’abbé Provost, arrive dans la région, avec pour mission de remettre dans le droit chemin ceux qui trempent dans les activités illicites. N’ayant pas pris mari, la jeune femme est aussi dans sa mire. Sa vie prend un nouveau tournant lorsqu’elle rencontre Daniel, un guide de chasse et de pêche d’un peuple autochtone du Maine, avec qui elle se lie dans le secret. Pendant ce temps, le commerce d’Achille périclite et les contrebandiers sèment le désordre. Adélia trouvera-t-elle le courage de suivre son cœur en dépit des forces qui s’opposent autour d’elle? Écrit par une femme sur une femme.

L’arme à l’oeil, 50 ans plus tard 

Ken Follet journaliste signe avec une maison d’éditions en 1984, 5 ans plus tard son livre deviendra un best seller et gagnera des prix prestigieux, il faudra attendre les piliers de la terre pour qu’il se retrouve de nouveau dans les millions de livres vendus, et depuis cela continue de plus belle pour chacun de ses livres, inutile de dire que c’est un des noa auteurs préférés, et curieusement nous n’avions pas relus le livre depuis des décennies, Nous venons d’avoir une édition de luxe spéciale et cela cadre bien ce mois, c ‘est la femme qui finira par tuer l’espion.

Un espion doit s”infiltrer chez l’ennemi pour découvrir leurs plans afin de les contrecarrer en temps utile, la méthode est vieille comme les nations. L’Allemagne a eu l’astuce d’envoyer ses espions en Angleterre dès avant 1939 et, aussitôt la guerre déclarée, les Anglais ont eu la chance de leur mettre la main au collet. A tous, sauf un, le plus dangereux : Die Nadel. Identifier Die Nadel, l’Aiguille, voilà le travail auquel s’attellent le professeur Godliman et l’inspecteur Bloggs. Ils ont pour seul indice ce surnom qu’il a choisi parce que son arme favorite est le stylet pointu comme une aiguille. Avec ses victimes comme jalons, ils commencent à le traquer. Le rattraperont-ils avant qu’il rejoigne le sous-marin qui l’attend au large de l’Écosse ? Pourra-t-il apporter lui-même à Hitler les précieuses photos révélatrices d’East Anglia ? Telles sont les deux faces de l’extraordinaire suspense d’un roman d’espionnage qui a bien mérité son succès mondial. C’est un peu le résumé des libraires. Du grand Follet qui excellent dans les livres historiques vu son équipe d’historiens qui travaille avec lui.  Il y aussi sur le web le film de 1981, inspiré du livre, une bonne adaptation  avec notre québécois qui est disponible. Le québécois est Donald Sutherland, et Kate Nelligan est la femme. Il y a des versions en livre de poche ce qui est parfait pour les voyages. Passez voir le site des libraires pour la centaine et plus de choix sur l’auteur, Il y a plein de choix dans tous les formats :  https://www.leslibraires.ca/auteur/ken-follett-5339

Le 3e livre est Le Chant de la cigale 

Un livre d’une fille du bord du fleuve, qui se déroule au coeur du fleuve dans les iles de Sorel.  Gaëlle Beaupré rêve de liberté et d’aventures. Elle s’amuse à noircir des cahiers d’histoires fabuleuses pour le plaisir de les raconter à qui veut bien les écouter. Le curé Verville voit toutefois d’un mauvais oeil l’attitude frivole de la jeune femme. Il la somme de trouver un époux dans les plus brefs délais. Si Gaëlle n’est pas mariée à Pâques, elle sera envoyée au presbytère de la paroisse voisine pour servir le curé Yergeau. Cela se déroule 4 décennies avant le premier livre. 1888  ne sera pas reposant pour la jeune fille. C’est une passionnée d’histoire et cela se lit bien. La jeune filel comme son autrice est attachante, nous ne saurions dire ce qu’elle fait d’autre comme profession. Elle a eu l’aide de ses ancêtres pour écrire cela,  sa famille demeurait dans les îles avant. On peut revivre cela pendant la belle saison, il y a des croisières historiques .

Il était important pour elle de transmettre le tout aux générations actuelles, c’est le tom 1, nous avons hâte de lire la suite. Carol Ann D. Lebeau, aux éditions Goélette .