L’émission La Facture cette semaine, nous met en lumière les pratiques de la SAQ et celle des agences d’importation privée. Du vrai gaspillage. Disons que les deux ont des lacunes, dont un manque de collaboration, nous demandons souvent des échantillons pour notre division d’importations privées . Les agences nous disent trop souvent qu’ils n’en ont pas, et la conséquence est que leurs vins se retrouvent dans les entrepôts trop longtemps et sont détruits, ce qui n’est pas l’idéal bien entendu.
Nos gens achètent pour des milliers de dollars de vins tous les ans, mais personne ne veut en acheter aveuglément, cela nous prend des échantillons et ensuite nos gens vont commander. Les agents et entreprises spécialisés dans la vente de boissons alcooliques que la Société des alcools du Québec (SAQ) ne commercialise pas dans son réseau de distribution ont vu rouge, à la mi-mars 2023 , quand la société d’État a soudainement changé la réglementation à leur sujet.
Dans un document confidentiel dont Radio-Canada a obtenu copie, on apprend que la SAQ, seul intermédiaire possible pour les importateurs privés, leur a imposé en mars 2023 un nouveau mode de calcul pour encadrer la gestion des stocks. Les nouveaux règlements favorisent la rotation des produits à une période où le centre de distribution d’importations privées, où on peut entreposer 225 000 caisses, est plein. En somme, la SAQ incite désormais les importateurs à écouler leurs stocks avant de commander d’autres produits.
Le délai était de 7 mois, le nouveau est d’une année . Cela donnait que dépassé 7 mois, les bouteilles de vin consommables sont détruites par la SAQ, car elles ont passées trop de temps dans l’entrepôt de la société d’État. Ce qui révolte des acteurs de l’industrie. Des chiffres parent de plus de 100,000 bouteilles en 2023.
La Facture ce soir et en reprises sur Ici Radio Canada
https://ici.radio-canada.ca/info/videos/1-8913449/semaine-prochaine-a-facture-emission-2-avril-2024
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