La Russie condamnée après le meurtre de deux journalistes

La Russie condamnée par la CEDH suite à l’assassinat de deux journalistes au Daghestan

La Russie condamnée après le meurtre de deux journalistes

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a émis une condamnation envers la Russie, déplorant des enquêtes insuffisantes sur les circonstances entourant les assassinats de deux journalistes au Daghestan. Cette décision de la CEDH soulève des questions cruciales sur la protection des journalistes et la qualité des enquêtes menées par les autorités russes. Examions en détail les événements tragiques et les implications de cette condamnation.

I. Les décès tragiques des journalistes au Daghestan :

Akhmednabi Akhmednabiyev et Khadzhimurad Kamalov ont perdu la vie dans des circonstances tragiques, respectivement le 9 juillet 2013 et le 15 décembre 2011. Ces journalistes avaient précédemment fait l’objet de menaces de mort, soulevant des préoccupations quant à leur sécurité.

II. Des enquêtes jugées ineffectives :

La CEDH a critiqué la Russie pour des enquêtes jugées ineffectives sur ces deux cas. L’enquête sur l’assassinat d’Akhmednabi Akhmednabiyev, suspendue et rouverte à plusieurs reprises, est toujours en cours. Dans le cas de Khadzhimurad Kamalov, bien que quatre personnes aient été condamnées en juillet 2022, des lacunes subsistent dans le processus d’enquête.

III. Violations des droits fondamentaux :

La CEDH a statué qu’il y avait eu violation de l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui concerne le droit à la vie, en ce qui concerne Akhmednabi Akhmednabiyev. Elle a également souligné une violation de l’article 2 relatif à l’enquête pour les deux cas. La décision met en lumière les lacunes du système judiciaire russe dans la protection des journalistes.

IV. Indemnités au titre du préjudice moral :

La Russie a été condamnée à verser 26 000 euros au père d’Akhmednabi Akhmednabiyev et 20 000 euros au neveu de Khadzhimurad Kamalov au titre du préjudice moral. Cette compensation souligne la reconnaissance par la CEDH des souffrances endurées par les proches des victimes.

V. Contexte politique et exclusion de la Russie :

L’exclusion de la Russie du Conseil de l’Europe en mars 2022 n’a pas empêché la CEDH d’émettre des jugements sur des affaires antérieures à cette date. Bien que la Russie ne soit plus partie à la Convention depuis septembre 2022, elle peut toujours être tenue responsable pour des violations antérieures aux droits de l’homme.

La condamnation de la Russie par la CEDH dans ces affaires met en lumière l’importance cruciale de la protection des journalistes et de la transparence dans les enquêtes criminelles. Cela souligne également le rôle persistant de la CEDH dans la défense des droits de l’homme, même dans des contextes politiques complexes.

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