"Prise de poids après 50 ans :Mythe et réalité" | Cite Boomers

Gain de poids après 50 ans : Inévitable ?

Gain de poids après 50 ans : Inévitable ?
Gain de poids après 50 ans : Inévitable ?

Vous prenez du poids après 50 ans ? Démystifions ce combat. La découverte d’une dualité entre notre cerveau limbique et le néo-cortex pourrait en déculpabiliser plus d’un.

J’écoutais dernièrement une émission qui abordait le délicat sujet du gain de poids après avoir franchi le cap des 50 ans. Le spécialiste invité, dont le nom m’échappe, a jeté un pavé dans la mare en réfutant l’idée largement répandue selon laquelle prendre du poids à cette étape de la vie serait inévitable voire normale. Loin de se résigner à cette croyance répandue, le spécialiste a apporté des perspectives nouvelles sur la question : Qu’est-ce qui nous fait prendre du poids après 50 ans ?

L’Évolution des Croyances
Un des premiers mythes serait que la prise de poids après 50 ans est inévitable en raison de changements hormonaux, d’un ralentissement du métabolisme et d’autres facteurs associés au vieillissement. Mais, toujours selon ce spécialiste, semble que ces notions autrefois considérées comme des vérités absolues sont devenues des simplifications excessives.

Rupture avec la Stigmatisation
Ce mythe peut malheureusement engendrer une stigmatisation injuste envers les individus de cette tranche d’âge. Cette croyance peut créer des attentes négatives et décourager les efforts visant à maintenir une bonne santé physique. En déconstruisant ce mythe, le spécialiste a donc également contribué à promouvoir une image plus positive et réaliste du processus de vieillissement.

Manger et Bouger : Est-ce la nourriture ou la sédentarité qui occasionne un gain de poids ?  Des études récentes indiquent que l’apport calorique peut influencer jusqu’à 80 % des variations de poids observées chez les individus contrairement à  seulement 5 % pour l’exercice physique. Certes l’activité physique joue un rôle dans la dépense énergétique quotidienne, mais les choix alimentaires et leur apport en calories sont les principaux déterminant dans la perte ou le gain de poids. Bref nous savons tous qu’il faut manger santé, éviter la malbouffe et le grignotage. Mais pourquoi est-ce si difficile de le faire ? Voici une explication fort intéressante.

Le duel cerveau limbique versus le cortex préfrontal
L’idée que notre comportement alimentaire est influencé par différentes parties de notre cerveau est une notion fascinante. James Clear, dans son livre Un rien peut tout changer ou Atomic Habists, aborde en effet cette question en se référant à la dichotomie entre le cerveau limbique et le cortex Gain de poids après 50 ans : Inévitable ?préfrontal, et comment cette dynamique peut jouer un rôle dans nos choix alimentaires, y compris après 50 ans.

Cerveau Limbique : Zone du plaisir et de la récompense
Le cerveau limbique est considéré comme le siège des émotions et du plaisir. Il occupe une grande partie du cerveau qui nous incite à rechercher des récompenses et des sensations agréables. Lorsque nous mangeons des aliments riches en matières grasses, en sucre et en sel, notre cerveau limbique réagit en libérant des neurotransmetteurs comme la dopamine, créant ainsi une sensation de plaisir et de satisfaction. C’est pourquoi les aliments comme les chips, le chocolat et autres “cochonneries” peuvent être si attirants, car ils activent cette zone de plaisir-récompense, surtout que ces aliments goûtent bon. Qui n’a pas, après une dure journée, grignoter des chips ou du chocolat devant la télé, ou encore déguster un verre de vin pour relaxer ou nier une émotion etc. « Le plaisir indique à notre cerveau qu’un comportement vaut la peine d’être rappelé et répété », indique James Clear. Il nomme cela de la gratification instantanée.

Cortex Préfrontal ou néo-cortex (Raisonnement)
À l’opposé, le cortex préfrontal est responsable de la planification à long terme, de la maîtrise de soi et de la capacité à faire des choix en fonction d’objectifs à long terme plutôt que de gratifications instantanées. C’est la partie la plus récente de notre cerveau qui a la même petite dimension qu’il y a 200 000 ans. Nous évoluons donc avec le même structure que nos ancêtres de l’ère paléolithique. Le néo-cortex, du fait qu’il soit notre partie rationnelle, ne nous inciterait pas à manger du céleri ou brocoli lorsque nous sommes en proie à une émotion ou que nous voulons nous faire plaisir. Du fait qu’il occupe une infime partie du cerveau contrairement au système limbique, le combat est perdu d’avance.

Intégration des Deux
Le défi consiste à trouver un équilibre entre les deux parties du cerveau. Les aliments riches en calories, en sucres et en graisses, ont tendance à déclencher une réponse plaisante dans le cerveau limbique, contribuant à des habitudes alimentaires malsaines. Les choix alimentaires sains et équilibrés guidés par le cortex préfrontal, qui privilégie une vision à long terme de la santé et du bien-être, ne signifie pas que les choix sains doivent être dépourvus de plaisir. La clé réside dans la création de nouvelles habitudes alimentaires qui associent des aliments nutritifs à des expériences positives et satisfaisantes.

En prenant conscience de cette dynamique, il est possible de façonner des habitudes alimentaires plus saines et durables, même après 50 ans. Cela implique de reprogrammer nos récompenses pour inclure des aliments nutritifs, tout en reconnaissant que les choix alimentaires équilibrés et bénéfiques apportent également leur propre forme de satisfaction et de bien-être plus souvent à long terme qu’à court terme comme pour le cerveau limbique.
Pour infos supplémentaires sur les habitudes, passez voir le site (en anglais) de James Clear:  https://jamesclear.com/

 

 

 

 

 

 

 

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