Un collaborateur nous a apporté une pile de revues la Vigne, attention le titre porte à confusion. Cela ne parle pas de vins , c’est la revue des Alcooliques anonymes . Si vous avez des problèmes avec l’alcool, c’est la revue que vous devez consulter. Certaines personnes perdent le contrôle de tout avec l’alcool, les drogues, le jeu et le reste. Un livre curieusement arrivé la même semaine nous parle d’un père alcoolique.
Tout ce monde a besoin d ‘aide. Les AA c’est une organisation née chez nos voisins américains , et est présente maintenant dans plus de 180 pays. Elle a près du siècle, né en 1935. Le lien de la fin vous raconte l’histoire si cela vous intéresse. La revue a sa version québécoise née en Abitibi en 1965.Voici quelques étapes de la revue, en n 1972, La Vigne AA passe à 48 pages. En 1975, le tirage de La Vigne AA atteint 8 000 copies. La plus grande partie est vendue dans les 250 groupes que compte alors le Québec, mais un peu aussi aux États-Unis et en Europe.
Dix ans plus tard, en 1985, c’est le 50e anniversaire des AA et le 20e de La Vigne AA. Au cours du Congrès international des AA, qui a lieu à Montréal cette année-là, La Vigne AA lance la plus importante publication de son histoire: une édition souvenir spéciale de 192 pages tirée à 6 000 exemplaires qui sont tous vendus. En 1991, La Vigne AA s’incorpore sous le nom des Éditions de La Vigne. C’est en 1994 que La Vigne AA atteint son tirage maximum, soit 16 200 copies. C’est cette année-là que le prix de la revue passe de 1,00 $ à 1,50 $, prix maintenu depuis lors.
Nous aimons bien lire la revue , elle livre des témoignages de gens qui sortent de l’alcool, et cel parle de valeurs que nous préconisons, entraide, partage, amour , rompre la solitude. Nous avons des collaborateurs qui en font partie, des AAils ne boivent plus du tout. Le numéro courant c’est aux deux mois parle de la joie de vivre.
Nous dégustons moins de 100 jours par année , noue refusons parfois des dégustations car nous ne pouvons pas tout couvrir. Dans les dégustations avec notre équipe je ne rapporte aucune bouteille entamée nous le donnons à tout le monde, cela dépend du resto. Et très important nous ne dégustons jamais seuls, question d’avoir les commentaires de plusieurs et d’avoir plus d’objectivité. La plupart des chroniqueurs et des gens du métier n’ont aucun problème d’alcool. Dans les salons nous recrachons les vins, nous ne les buvons qu’avec le repas qui suit habituellement. https://lavigneaa.org/boutique/
https://aa-quebec.org/aaqc_wp/
De l’eau dans ton Vin
C’est le récit de ce que l’on vit quand on a un parent alcoolique. De l’enfance cabossée et des « il faut faire avec » qu’on a trop entendus. Jusqu’au jour où le compte n’y est plus. Comment se construire avec un père qui boit ? Comment grandir quand il va de cure en rechute ? Comment devenir quelqu’un quand il n’est plus personne aux yeux de la société ?
Dans ce livre, une jeune femme a donc décidé de redonner sa place à un père qui a trop bu. Pour elle, pour lui, pour la dignité, elle a retracé sa route. Il a débuté tout jeune , il travaillait dans le tourisme aux Baléares en plus. On buvait du pastis. Il boit depuis des décennies et cela a de plus en plus de conséquences. On y trouve même deux recettes pour remplacer le rosé en jouant à la pétanque . Finalement dans sa quête, elle a trouvé l’indulgence, le pardon, la tendresse. Elle a même trouvé la paix.
Olivia Leray est journaliste et chroniqueuse. De l’eau dans ton vin est son premier livre. 157 pages avec des chiffres sur la problème en France.
https://www.fayard.fr/livre/de-leau-dans-ton-vin-9782213721446/
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