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GPS pour suivre une voie dans ce numéro

Dans un monde en perte de repères, il est tentant de s’en remettre à un appareil pouvant nous indiquer la voie à suivre. Si tous les chemins mènent à Rome, l’itinéraire le plus rapide n’est toutefois pas toujours le meilleur, et la machine qui établit le trajet peut, à tout moment, se détraquer.

Et Dieu sait que c’est vrai, il y a environ une décennie, un de nos collaborateurs me dit j’ai un nouveau NiIssan Murano avec GPS et je serai ton chauffeur pour un vignoble que nous ne connaissons pas qui nous invitait. Son GPS intégré nous a mené tout droit dans un centre commercial connu de Montérégie en plus il parlait . Dans un voyage au Portugal nous n’avons jamais pu visité certaines attractions le GPS ne nous menait nulle part et c’était une perte de temps.

Dans ce numéro, de la revue de la nouvelle , XYZ les passagers et les conducteurs d’«Uberland» de Gaëtan Brulotte et d’«Un monde bidon» de Michel Lord se perdent en conjonctures. Dans «Great Plains Stallion» d’Olivier Bouchard, le système de navigation – un cheval lecteur de cartes – s’avère plus rus[1]tique, mais sa sensibilité s’en trouve accrue. La perception spatiale est aussi décuplée dans «Dessine-moi une ville» de Serge Labrosse, alors que l’errance inquiète devient la seule voie possible dans «Faire demi-tour» de Maude Deschênes-Pradet. Étienne Allaix fait état du tourment d’un homme recevant les coordonnées géographiques de lieux inconnus tandis que l’angoisse, dans la nouvelle «Sur une forme blanche, immobile» de Julie Bouchard, affecte à la fois celle qui guide, et celle qui est guidée. Cinq nouvelles hors thème accompagnent le dossier. Dans «L’œuvre improbable» de Frédéric Hardel, une jeune femme s’abîme dans la contemplation d’une œuvre d’art. Jean-Louis  Trudel raconte la tentative d’un fils de raviver les souvenirs de sa mère dans «Chanter l’amour même quand on l’oublie». Justin Gagnon relate la journée horrifique d’un correcteur atteint d’eczéma dans «Congédiement» et Rémi-Julien Savard imagine, dans «Souffler un peu», une connivence insoupçonnée entre un chauffeur de souf[1]fleuse et un psychologue bègue. André-Ann Lavoie nous guide finalement dans une ville dévastée. Dans la rubrique «De bref en bref», on retrouve les comptes rendus des recueils Désertiques de Benoît Meunier, Les crues de Joanne Rochette, de Rêves de drones et autres entropies de Rich Larson, de Stations de Nick Mulgrew, de Bizarreries du banal d’Éric C. Plamondon, de L’écueil des mondes de David Beaudoin, de Corps imaginaires de Claudine Potvin et du collectif L’amour au temps d’après.

Pour nous c’est toujours un plaisir de lire cela sur la patio, nouvelle par nouvelle.

Passez voir leur site: https://xyzrevue.com/

 

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