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Les Méandres de la vie  

La vie est loin du fleuve tranquille surtout depuis 2020. Les romans servent pour s’en évader de notre vie et pour apprécier notre vie, car ailleurs cela n’est guère mieux. Pensons aux Ukrainiens, aux malheurs du Liban et bien d’autres pays qui ont comme dit Deschamps plus de misère que nous. Arrêtons de se plaindre. Voici des romans pour ados et adultes sur la vie, notre intolérance et le reste. Au besoin un 4e livre sera ajouté.

Le 1er est La famille . Au coeur des années 1930, Sofia et Antonia grandissent dans le quartier italien de Red Hook, à Brooklyn, élevées chacune par un père mafieux et une mère se rongeant les sangs. La première a un fort caractère et aime écouter les conversations de son père et de ses complices, la seconde rêve d’études à l’université. Nous les suivons depuis leur enfance et même avant quand les parents sont venus en Amérique. Les années 30 étaient un défi pour tous y compris la mafia italienne. Un roman sur les femmes du temps, qui devaient élever la famille et vivre un peu dans l’ombre des maris qui étaient des voyageurs de commerce ou des gens qui aidaient les autres selon leurs critères à eux. Leur amitié grandit d’autant plus qu’une perd son père nous n’en dirons pas plus sur le sujet.  Mais l’amitié va grandir et on va serrer les rangs, au besoin. Elles seront mères presque en même temps. Les hommes ont l’air bons, mais parfois la violence est nécessaire,  règlements de compte, lutte de pouvoir,  enveloppes brunes comme ici, magouilles sur des marchandises et surtout la vente d’alcool prohibé. Tout un  rebondissement en fin de volume. 387 pages chez  Gallimard de Naomi Krupitsky chez Gallimard pour la version dans la langue de Molière.  50 librairies ont ce volume :  https://www.leslibraires.ca/livres/la-famille-naomi-krupitsky-9782073006691.html

Le 2e est Sa belle Mort. Une autre histoire de famille mais québécoise. À la fin de l’été, Françoise Lane évoque devant ses enfants l’idée d’avoir recours à l’aide médicale à mourir. Saisie par l’urgence, sa petite-fille décide de reprendre avec sa grand-mère une relation qu’elle avait laissée s’étioler avec les années. Jour après jour, au fil de visites à la fois répétitives et grandioses, elle observe un quotidien monotone et fait l’expérience de la beauté et de l’absurdité d’une fin de vie qui s’éternise. L’observation fine d’une relation du quotidien entre une grand-mère et sa petite-fille suscite des questions périlleuses et fondamentales sur le temps, la mémoire, le deuil, la perte, la transmission et la mort. Finalement cela dure de septembre à février, on voit leur évolution et leur cheminement à toutes les deux. Avec notre patriarche qui vient de partir à 88 ans cela nous touche toute l’équipe . Selon l’âge de l’autrice, sa grand -mère avait elle aussi sans doute 80 printemps et c’était pendant la pandémie ce qui complique le tout.

Sarah Desrosiers, et prof de littérature, elle décrit et écrit bien sur le grandiose et l’infiniment petit comme dit leur communiqué, sur 308 pages aux éditions Hamac .

https://www.leslibraires.ca/livres/sa-belle-mort-sarah-desrosiers-9782925311195.html

Le 3e est Frère de noir , noir de Frère sur des familles atypiques 

Il doit y en avoir un peu ici, mais c’est plus chez nos voisins américains, c’est quand un des deux parents est noir, cela parfois donne un blanc et un noir , qui sont tout de même frères de sang. Est-ce une fiction inspirée de la réalité? Nous ne saurions dire mais la question se pose et la couleur change tout, surtout dans un collège privé quand la mère noire est avocate et cela se passe autour de Boston la puritaine en plus.  Donte, seul collégien noir de sa nouvelle école, ne parvient pas à s’intégrer, tandis que Trey, son frère aîné à la peau claire, y est tout de suite devenu populaire. Les professeurs de Donte se méfient de lui, ses camarades de classe le rejettent. Alan, le capitaine de l’équipe d’escrime, le harcèle sans cesse et le surnomme «Frère noir, noir de frère » pour bien marquer sa différence. Après une énième fausse accusation, Donte est escorté par la police hors de l’école et jeté en cellule. D’abord terrorisé et humilié, Donte trouve finalement la force de se rebeller contre cette injustice. Il rejoint un club d’escrime de quartier pour apprendre à manier le fleuret et battre Alan sur son propre terrain.

Notre équipe de profs retraités trouve ce livre génial, notre ancien collège va en hériter. Cela parle de harcèlement, de  racisme et de sport. Le sport aide toujours pour faire sa place. Ici un sport méconnu, l’escrime, cela a été un sport  de notre collège il y a plusieurs décennies. C’est le soccer qui change la vision des gens depuis une décennie, on devine un peu la fin mais c’est un exemple de discipline et de travail pour faire sa place.

Jewell Parker Rhodes (Traduction : Brigitte Hébert). Notre prof de littérature retraitée fait dire que la traduction laisse parfois à désirer. 250 pages chez Boomerang. Amélie en a pour vous c’est elle qui a apporté le livre en SP.

https://www.leslibraires.ca

Collaboration spéciale: Amélie Lacroix -Maccabée

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