La rentrée nous apporte deux bios pour le moins atypiques, une est la mère de Nathalie et l’autre est un maître de l’interrogatoire policier et le premier avec le fameux polygraphe qui fait partie de plusieurs émissions télés
La vie de ma mère
Nous croisons notre collègue un peu partout depuis des décennies, et nous avions des échos parfois de sa mère, tout un personnage. Dans ce récit intime poignant de vérité, Nathalie Petrowski retrace l’histoire de sa mère, Minou Petrowski, journaliste et écrivaine, grande amoureuse de la vie et du cinéma, morte en avril 2021. Elle s’ouvre sur la relation riche, complexe et tourmentée qu’elle entretenait avec cette mère fantasque et farouchement libre.
Pour les faits elle est décédée è 89 ans en 2021. Elle avait une maladie une forme de démence qui explique sans doute des pans de sa vie. Sa vie unique à débuté à Nice et se termina ici à Montréal . La fille élémentaire ne peut renier ses gênes. Celui de l’écriture et de son autonomie. Mais elle est plus stable dans la vie et dans son travail . Cela se lit presque d’une traite. Deux électrons libres sur deux générations. Pour elle la fiction était la réalité. En 2021, sa mère était morte depuis longtemps, son corps et son esprit étaient deux entités séparées depuis longtemps., elle a continué son émission. En plus c’était pendant la pandémie, il fallait d’habiller comme un cosmonaute pour les visites misère, une de nos collègues a vécu la même chose. Elle nous décrit ce qui se passe après son départ et revient ensuite sur sa vie débutés entre les deux guerres à Nice. Cela débute mal elle est laissée en consigne à l’hôpital . Elle est juive et sera en danger avec la Gestapo pendant la 2e guerre. Ce qui la dérange un peu, c’est qu’elle partira 2 mois en laissant sa famille un peu jeune à la gare en Californie et qu’elle en reviendra avec une fringale de jeunes hommes, style Harold et Maude, elle sera en couple parfois avec les amis de son frère, faut le faire. Elle flambait aussi tout ce qu’elle gagnait . Sa fille payait son condo. Depuis combien de temps avait-elle sa maladie ? Nul ne peut le dire elle ne voulait pas passer d’examens. Toute une vie quand même. Photo de La Presse.
https://www.leslibraires.ca/livres/la-vie-de-ma-mere-nathalie-petrowski-9782898252136.html
Le 2e : est plus sur les crimes parfois révoltants, du Québec et un peu d’ailleurs. Détecteur de mensonges. La vie fascinante de Jacques Landry, virtuose de l’interrogatoire à la recherche de la vérité par la douceur et le dialogue et la technologie. Jacques Landry en a mené plus de 12 000, d’abord à titre d’en – quêteur de la Sûreté du Québec, où il a travaillé pendant 25 ans, ensuite comme polygraphiste privé. En un demi-siècle de tête-à tête avec des possibles meurtriers, violeurs, voleurs ou fraudeurs, Jacques Landry a peaufiné une méthode qui fait désormais école et qui a permis de résoudre bien des crimes, non seulement au Québec mais ailleurs dans le monde. Oubliez les clichés de l’ampoule nue, des menottes et autres instruments de contrainte. La technique de Jacques Landry, dénuée de toute logique de confrontation, repose plutôt sur l’empathie, l’écoute attentive et la psychologie.
La journaliste Katia Gagnon retrace le parcours exceptionnel de ce singulier détecteur de mensonges. Elle nous entraîne avec lui dans des salles d’interrogatoire au Québec, en France et en Belgique. Nous devenons ainsi, au fil des pages, des témoins privilégiés de cet étrange tango qui vise à mettre au jour une notion à la fois complexe et précieuse : la vérité
Fascinant pour l’ancien étudiant en crimino que je suis dans une autre vie. Parfois les gens étaient innocents en plus. 15 cas et des regrets sur 225 pages.
Les deux livres ont aux éditions La Presse. https://editionslapresse.ca/collections/nos-livres/products/detecteur-de-mensonges
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