On associe souvent la toxicomanie aux jeunes. Détromptez-vous car les 50 ans+ ne sont pas à l’abri de ce fléau. Les adultes plus âgés peuvent être confrontés à des problèmes de dépendance à l’alcool, aux opioïdes, aux médicaments sur ordonnance, à la cocaïne et d’autres substances. Et le nombre va en croissant.
DES IMPLICATIONS MAJEURES
Cette évolution a des répercussions de toxicomanie significatives sur les systèmes de santé du monde entier, notamment en ce qui concerne les soins préventifs et palliatifs. L’une de ces préoccupations réside dans les interactions entre leurs médicaments sur ordonnance et les drogues récréatives. Dans le cadre d’une étude, 80 % des participants âgés de 57 à 85 ans affirment consommer au moins un médicament sur ordonnance par jour, et près de la moitié d’entre eux ont indiqué prendre plus de cinq médicaments, exposant ainsi 1 personne sur 25 à des risques d’interactions médicamenteuses majeures.
ET QUE DIRE DE L’ALCOOL…
L’alcool est la substance récréative la plus couramment utilisée par les personnes âgées, avec 65 % des adultes de 65 ans et plus signalant une consommation à haut risque et 10 % une consommation excessive. Même les personnes âgées résidant dans des maisons de retraite sont également touchées par cette tendance. Autrefois, il était courant que celles-ci vivaient avec leurs enfants, ce qui diminuait leur consommation, mais la dynamique familiale a évolué depuis. Et la solitude peut parfois peser lourd !
…ET DES OPIOIDES, MÉDIC POUR DORMIR, CALMER SES NERFS etc…
La consommation d’opioïdes chez les adultes de 50 ans et plus au Canada est un sujet de préoccupation majeure car elle a augmenté ces dernières années. Cette tendance est préoccupante car les opioïdes sont des analgésiques puissants, et leur utilisation inappropriée peut entraîner des problèmes de dépendance, d’abus et de surdose. Sa popularité vient du fait qu’elle aide à la gestion de la douleur souvent chronique tel des problèmes de santé comme l’arthrite, les douleurs lombaires ou d’autres affections médicales. Mais la prescription excessive d’opioïdes a des effets cognitifs invalidants et les interactions médicamenteuses peuvent être potentiellement dangereuses. Leur système métabolique peut être moins efficace pour métaboliser les médicaments, ce qui peut augmenter les risques liés à la consommation d’opioïdes.
En conclusion, il importe de lutter contre la toxicomanie, avec la surprescription et de promouvoir des alternatives de traitement plus sûres, voire même naturelles pour pallier à différents problèmes de santé et de dépendance. Facile à dire, mais moins facile à faire !
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